Saint-Laurent : des procès reconstitués pour prévenir le phénomène des mules

Neuf classes des collèges Eugénie Tell-Eboué, Léodate Volmar et du lycée Berthène Juminer animent des procès reconstitués au tribunal de Saint-Laurent. Une action pédagogique organisée par « l’Association pour la Promotion (APCEJ) avec la mairie de Saint-Laurent du Maroni. 
Depuis le mois de janvier, neuf classes des collèges Eugénie Tell-Eboué, Léodate Volmar et du Lycée Berthène Juminer participent et animent des procès reconstitués au tribunal de Saint-Laurent du Maroni. Une action pédagogique est organisée par « l’Association pour la Promotion de la Citoyenneté des Enfants et des Jeunes » (APCEJ) en partenariat avec le service politique de la ville de la mairie de Saint-Laurent du Maroni. Elle vise à mieux faire comprendre le fonctionnement de la justice en France, à sensibiliser les jeunes à leurs droits et devoirs en tant que mineurs et à les informer sur leurs responsabilités dans le cadre pénal.


Un procès pour prévenir le trafic de stupéfiants 

Un lieu, des victimes, des accusés, des avocats et une présidente du tribunal, tous les ingrédients pour une reconstitution d’audience d’une affaire de trafic de stupéfiants. Une vingtaine d’élèves de classe de troisième du collège Eugénie Tell-Eboué ont travaillé sur un projet concernant une affaire de mules impliquant un passeur, un vendeur et un trafiquant de stupéfiant. Une juriste apporte son expérience. Des rôles joués par les élèves aux côtés de professionnels, qui pour certains ont peut-être trouvé leur vocation. Un projet qui s’intègre complètement dans le programme d’éducation civique du niveau de cette classe de 3ème.
Après deux heures de procès le verdict est pour le principal accusé un an de prison sursis mise à l’épreuve. Les prochaines séances de restitutions de procès reprendront à partir de la rentrée prochaine.