Claire Esnault, puéricultrice réserviste :
Un besoin induit par une suractivité chronique face à laquelle le personnel se dit désormais fatigué et usé."La réserve sanitaire c'est une réserve du ministère de la Santé, et ce sont des milliers de personnes qui en accord, pour pouvoir être mobilisées, en cas de besoin, dans des situations sanitaires exceptionnelles, en fonction de leur spécialité et des besoins du service."
Lucile Aimable, cadre de santé :
Une demande de renfort validée par l’ARS dans le deuxième département, après Mayotte, pour le nombre de naissances. Plus de sept mille, et des cas de prématurité sévère."Normalement, notre service accueille douze bébés, donc nous avons 17 lits qui sont prêts pour accueillir, éventuellement la suractivité, donc pour un effectif de douze bébés, il nous faut six infirmières. Dès que nous allons au-delà, sachant que notre réservoir en terme de personnel est limité à la Guyane, nous sommes appelés à chaque fois, à faire revenir du personnel. C'est du volontariat bien entendu."
Marie-Noella Capé, sage-femme coordonnateur du pôle femme–enfant :
En totalité, ils seront quatre, les renforts de la réserve sanitaire pour deux semaines au pôle Femme-Enfant du centre hospitalier de Cayenne. A peine le temps, pour le personnel en poste, de souffler."L'environnement sanitaire de la Guyane, c'est une prématurité qui est le double de la France, une situation précaire de nos patients, un mauvais ou un non suivi de grossesse. 5% de nos patientes arrivent enceintes et non suivies ; avec une comorbidité importante."