Le Centre hospitalier de Kourou bientôt équipé de 2 lits de réanimation

Le Centre hospitalier de Kourou devrait dans une dizaine de jours être équipé de 2 lits de réanimation selon Clara De Bord, la directrice de l’ARS.  En visite hier après-midi le 15 juillet, elle a fait la promesse que le personnel serait renforcé par la réserve sanitaire.
Au Centre hospitalier de Kourou, le Syndicat UTG avait convié les élus de Kourou, de Sinnamary, les médecins et surtout la directrice générale de l’Agence Régionale de Santé, pour, une fois de plus, réclamer des moyens afin de faire face à la crise sanitaire. Denis Zero, secrétaire du syndicat UTG CHK :

Ce qui s'est passé il y a un week-end ne doit plus se reproduire à l'hôpital. Nous demandons du matériel, du personnel qualifié pour prendre en charge correctement les patients.


Face à la seule présence de la directrice de l’ARS les membres du syndicat quitteront la salle. Ils n’auront pas la primeur de l’annonce d’arrivée prochaine des lits de réanimations promis depuis le mois d’avril. Visiblement Clara De Bord se savait attendue :

Je suis venue à l'hôpital de Kourou rencontrer les personnels, voir où nous pouvons installer des lits car j'ai décidé de doter l'hôpital de Kourou de 2 lits de réanimation dans un premier temps en soins continus avec les renforts dont j'ai déjà prévu l'affectation à Kourou.

 

Un armement de deux lits suspendu à l'arrivée des renforts

Au mois d’avril nous avions assisté à l’aménagement de chambres de réanimation. Elles ne seront jamais opérationnelles. Pour cause, la pression était loin d’être celle que l’on connait mais pas seulement. Pascal Cottereau, secrétaire section syndicale CFDT CDTG Santé Socio au CHK :

Les moyens matériels on a ce qu'il faut, il ne faut pas se cacher la face. Les moyens en personnel cela va prendre le temps.


Un temps que la directrice de l’ARS espère le plus court possible.

Cela va être en fonction de l'arrivée des renforts qui arrivent entre le 16 et le 18 juillet... c'est sous une dizaine de jours.


Selon nos sources le CHK n’accueillera que 2 médecins anesthésiste-réanimateur supplémentaires ce qui est loin de faire le compte pour l’ensemble du centre hospitalier. Quant à la structure, le CHK ne possède pas de salle dédiée à la réanimation ni de lit spécialisé entre autres manques. Selon certains spécialistes, on sera plus proche d’une unité de soin continue que d'un véritable service de réanimation si ces lits attendus depuis près de 3 mois devenaient réalité.