Le 250e lancement d’une fusée Ariane à Kourou a été reporté en raison d’une anomalie. La nouvelle directrice du centre spatial a tout de même été officiellement présentée. Marie-Anne Clair est la première femme à diriger le port spatial de l’Europe.
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Le 250e lancement d’une fusée Ariane à Kourou a été reporté hier soir (vendredi) en raison d’une anomalie sur l’alimentation en énergie des installations du pas de tir. La nouvelle directrice du centre spatial a tout de même été officiellement présentée, elle remplace Didier Faivre. Marie-Anne Clair est la première femme à diriger le port spatial de l’Europe. Sa prise de fonction intervient à un moment crucial : le passage d’Ariane 5 au nouveau lanceur Ariane 6, qui devra être plus compétitif.
Le faible nombre de lancements programmés en 2020 et l’arrivée d’un lanceur moins couteux, Ariane 6, va entraîner des suppressions de postes au centre spatial, comme le reconnaît sa nouvelle directrice.
Marie-Anne Clair, directrice du Centre spatial guyanais (CSG) confirme :
Et c’est bien sur ce dernier point que ce concentrent les inquiétudes des syndicats, même si la direction assure qu’aucun licenciement n’aura lieu. De 2021 à 2023, les suppressions de postes pourraient être encore plus nombreuses.
Didier Faivre a officiellement quitté la direction du centre spatial, qui fait face à des exigences contradictoires entre la nécessité d’être plus compétitif face à la concurrence américaine et les attentes du territoire, comme l’a souligné la Cour des comptes.
Didier Faivre, directeur sortant du Centre spatial guyanais (CSG) précise :
C’est à Séville – en Espagne – lors du conseil de l’Agence spatiale européenne mardi et mercredi, que seront examinés les financements nécessaires à la modernisation du centre spatial.
Des suppressions de postes
Le faible nombre de lancements programmés en 2020 et l’arrivée d’un lanceur moins couteux, Ariane 6, va entraîner des suppressions de postes au centre spatial, comme le reconnaît sa nouvelle directrice.
Marie-Anne Clair, directrice du Centre spatial guyanais (CSG) confirme :« On parle à peu près d’une trentaine ou d’une quarantaine de disparition de postes. Pour 2020, l'impact est assez faible. On essaie pour l'avenir de trouver des solutions qui soient humainement les meilleures pour les salariés »
Et c’est bien sur ce dernier point que ce concentrent les inquiétudes des syndicats, même si la direction assure qu’aucun licenciement n’aura lieu. De 2021 à 2023, les suppressions de postes pourraient être encore plus nombreuses.
Le départ de Didier Faivre
Didier Faivre a officiellement quitté la direction du centre spatial, qui fait face à des exigences contradictoires entre la nécessité d’être plus compétitif face à la concurrence américaine et les attentes du territoire, comme l’a souligné la Cour des comptes.Didier Faivre, directeur sortant du Centre spatial guyanais (CSG) précise :
« La première recommandation est de moderniser le centre. Il faut également recentrer nos activités sur la Guyane »
C’est à Séville – en Espagne – lors du conseil de l’Agence spatiale européenne mardi et mercredi, que seront examinés les financements nécessaires à la modernisation du centre spatial.