Les conséquences du Coronavirus se ressentent même au Centre Spatial Guyanais. Dès lundi la direction du CSG a fermé la base. Les deux campagnes de préparation des vols de Véga et Soyouz ont été arrêtées. Les techniciens russes présents à Sinnamary et à Kourou vont repartir.
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Les conséquences du Coronavirus se ressentent même au Centre Spatial Guyanais puisque dès lundi, la direction du CSG a fermé la base. Les deux campagnes de préparation des vols de Véga et Soyouz ont été arrêtées. Les techniciens russes présents à Sinnamary et à Kourou vont repartir laissant les hôtels vides, ce qui pour l’hôtel du Fleuve à Sinnamary est un nouveau coup dur.
L’hôtel du Fleuve à Sinnamary est le camp de base de 200 techniciens russes travaillant sur Soyouz. Depuis lundi et l’arrêt des activités au centre spatial, ils sont seuls dans l’établissement. Parmi eux, quelques-uns travaillent encore à la maintenance des installations et du lanceur. Les autres tentent de tuer le temps comme ils peuvent. Le seul repas qu’ils prennent sur place c’est le petit déjeuner.
Sébastien Haddad directeur de l’Hôtel du Fleuve explique :
Pour les autres repas ils doivent se débrouiller. Kathy arrivée depuis un mois à Sinnamary pour le 24 ème vol de Soyouz est déçue de ne pouvoir poursuivre la campagne de préparation.
Kathy technicien russe sur Soyouz
Comme ses collègues Kathy attend donc de repartir vers la Russie. Un départ prévu en fin de semaine, reste à savoir comment ? soit par ligne commerciale, soit par un avion affrété pour un vol direct de 14h. Quoiqu’il en soit, à l’hôtel après le départ des Russes pour une durée inconnue, l’avenir devient préoccupant.
Sébastien Haddad directeur de l’Hôtel du Fleuve précise :
Cette fois, c’est un rouge sanitaire qui vient perturber un équilibre précaire.
Le reportage de Jean-Gilles Assard :
200 techniciens russes
L’hôtel du Fleuve à Sinnamary est le camp de base de 200 techniciens russes travaillant sur Soyouz. Depuis lundi et l’arrêt des activités au centre spatial, ils sont seuls dans l’établissement. Parmi eux, quelques-uns travaillent encore à la maintenance des installations et du lanceur. Les autres tentent de tuer le temps comme ils peuvent. Le seul repas qu’ils prennent sur place c’est le petit déjeuner.Sébastien Haddad directeur de l’Hôtel du Fleuve explique :
Il n'y a plus personne, tout le monde est parti. Il ne restait que les techniciens russes. On arrive à passer une tonne de fruits par semaine. Ils mangent énormémént. Je ne sais pas comment on va gérer.
Un goût d'inachevé
Pour les autres repas ils doivent se débrouiller. Kathy arrivée depuis un mois à Sinnamary pour le 24 ème vol de Soyouz est déçue de ne pouvoir poursuivre la campagne de préparation.Kathy technicien russe sur Soyouz
Ce n’est pas ce que nous voulions c’est que nous sommes obligés c’est ce qu’ils ont décidé la partie française et la partie russe, à cause du virus. Mais nous regrettons que cela se soit passé ainsi, que nous n’ayons pas pu finalement lancer cette fusée, et maintenant nous sommes obligés de partir, dommage, on aurait bien aimé rester ici pour finir notre travail.
Un rouge sanitaire
Comme ses collègues Kathy attend donc de repartir vers la Russie. Un départ prévu en fin de semaine, reste à savoir comment ? soit par ligne commerciale, soit par un avion affrété pour un vol direct de 14h. Quoiqu’il en soit, à l’hôtel après le départ des Russes pour une durée inconnue, l’avenir devient préoccupant.Sébastien Haddad directeur de l’Hôtel du Fleuve précise :
Voilà près de 9 ans que l’hôtel du fleuve vit au rythme des lancements Soyouz.Quand on va ouvrir on ne sait pas, on ne sait rien. Nous avons des réservations de groupe mais nous ne savons pas si les groupes ne vont pas annuler.
Cette fois, c’est un rouge sanitaire qui vient perturber un équilibre précaire.
Le reportage de Jean-Gilles Assard :