« An ba mang » n’est plus. L’un des manguiers situé non loin du pont métallique de Sinnamary est tombé. Cet arbre vénérable avait été planté en 1800. Il est le témoin d’une époque désormais révolue. Sa perte crée l’émoi dans la commune.
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« An ba mang » n’est plus. Il siégeait depuis 219 ans, à l’entrée du pont de Madame de Maintenon, entouré d’autres arbres. Son emplacement était devenu un lieu de rendez-vous : l’endroit au bord du fleuve est surnommé « An ba mang ». Il est tombé au grand dam des Sinnamariens, victime sans doute, de son grand âge ou de champignons. « An ba mang » était complètement pourri de l’intérieur.
Un manguier, dont les branches, au fur et à mesure des saisons, délivraient des fruits juteux aux passants. Selon les archives, il a été planté en 1800. Et il en a vu des événements, des choses, il en a entendu des conversations, depuis son sommet. Trônant majestueusement près du pont, non loin de l’église, « An ba mang » a vu, au fil des siècles, des habitants vêtus de beaux habits, le dimanche à l’heure de la messe, des cortèges, des mariages, des enterrements. Sa floraison rythmait le quotidien des habitants.
« An ba mang » peut raconter l’histoire de cette commune rurale ….qui depuis 1800 a connu bien des aventures. Sinnamary est le lieu de la première tentative de colonisation en Guyane. A l’origine, c’est un territoire où vivaient des Amérindiens Galibis. Son histoire est riche d’événements en tous genres : la ruée vers l’or, le bagne du saut Tigre, la construction du barrage de Petit Saut. Sinnamary est également rattachée au Centre spatial Guyanais et a pu bénéficier comme Kourou, de la manne financière du spatial. « An ba mang » situé au bord du fleuve Sinnamary en face de la mairie a vu également évoluer un grand homme de Guyane Elie Castor.
Certes le manguier a montré des signes de faiblesse, ils ont essayé de le soigner, mais en pure perte, il a dépéri plongeant la commune de Sinnamary dans un profond désarroi. C’est un symbole, un repère pour les habitants de la ville aux Ibis qui s’en est allé.
Il est tombé le Manguier de Sinnamary.
Planté en 1800
Un manguier, dont les branches, au fur et à mesure des saisons, délivraient des fruits juteux aux passants. Selon les archives, il a été planté en 1800. Et il en a vu des événements, des choses, il en a entendu des conversations, depuis son sommet. Trônant majestueusement près du pont, non loin de l’église, « An ba mang » a vu, au fil des siècles, des habitants vêtus de beaux habits, le dimanche à l’heure de la messe, des cortèges, des mariages, des enterrements. Sa floraison rythmait le quotidien des habitants.
Le témoin du temps passé
« An ba mang » peut raconter l’histoire de cette commune rurale ….qui depuis 1800 a connu bien des aventures. Sinnamary est le lieu de la première tentative de colonisation en Guyane. A l’origine, c’est un territoire où vivaient des Amérindiens Galibis. Son histoire est riche d’événements en tous genres : la ruée vers l’or, le bagne du saut Tigre, la construction du barrage de Petit Saut. Sinnamary est également rattachée au Centre spatial Guyanais et a pu bénéficier comme Kourou, de la manne financière du spatial. « An ba mang » situé au bord du fleuve Sinnamary en face de la mairie a vu également évoluer un grand homme de Guyane Elie Castor.
Des signes de faiblesse
Certes le manguier a montré des signes de faiblesse, ils ont essayé de le soigner, mais en pure perte, il a dépéri plongeant la commune de Sinnamary dans un profond désarroi. C’est un symbole, un repère pour les habitants de la ville aux Ibis qui s’en est allé.Il est tombé le Manguier de Sinnamary.