La Guyane vit une des périodes les plus sèches depuis le début des mesures météorologiques il y a 73 ans. Un déficit de pluie qui s'ajoute à la rudesse du métier pour certains agriculteurs. Ned Jari, producteur de tomates à Montsinéry en subit les conséquences. Il a dû réduire sa production
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Pas de doute, la Guyane vit une des périodes les plus sèches de son histoire. Les usagers en vivent les conséquences au quotidien avec la baisse du débit de l'eau au robinet mais pour les agriculteurs les dommages collatéraux sont importants. Les récoltes fruitières et légumières sont les premières atteintes.
A Montsinéry, Ned Jari n'a pas d'eau courante sur son exploitation. Il produit des tomates en serre et utilise pour ses cultures et les besoins courants de la famille, l'eau d'un bassin de 70 m de long par 30 de large qui est actuellement pratiquement asséché. A cette période, en temps normal, il déborde. Avec el Nino, il y a depuis 3 mois un fort déficit de pluie. L'agriculteur est très inquiet, il risque de tout perdre :
L'exploitant a perdu 2 à 3 tonnes de tomates en raison du manque d'eau. Il a du sacrifier un tiers de l'exploitation. Il consacre l'eau qui lui reste à ses jeunes plants. Il n'a pas augmenté ses prix et continue de vendre sa production à 5 € le kilo pour rester concurrentiel.
Il a décidé d'agrandir son bassin de rétention d'eau pour qu'une telle mésaventure ne se reproduise pas.
Le reportage de Guyane la 1ère
A Montsinéry, Ned Jari n'a pas d'eau courante sur son exploitation. Il produit des tomates en serre et utilise pour ses cultures et les besoins courants de la famille, l'eau d'un bassin de 70 m de long par 30 de large qui est actuellement pratiquement asséché. A cette période, en temps normal, il déborde. Avec el Nino, il y a depuis 3 mois un fort déficit de pluie. L'agriculteur est très inquiet, il risque de tout perdre :
"Il reste 15 jours d'eau au grand maximum. S'il ne pleut pas dans 15 jours on arrête tout et on perd tout... pour l'instant on a pas de solution"
L'exploitant a perdu 2 à 3 tonnes de tomates en raison du manque d'eau. Il a du sacrifier un tiers de l'exploitation. Il consacre l'eau qui lui reste à ses jeunes plants. Il n'a pas augmenté ses prix et continue de vendre sa production à 5 € le kilo pour rester concurrentiel.
Il a décidé d'agrandir son bassin de rétention d'eau pour qu'une telle mésaventure ne se reproduise pas.
Le reportage de Guyane la 1ère