Série « Guyane » : 6 millions d’euros de retombées en Guyane

Après le succès de la première saison de la série "Guyane" (qui a été vendue dans une quarantaine de pays), le tournage de la saison 2 a pris fin samedi dernier dans un entrepôt de Rémire-Montjoly. Six mois auront été nécessaire pour boucler l'ensemble des plans qui composeront cette deuxième saison dont les communes de Roura, Macouria, Rémire-Montjoly et la ville de Cayenne en seront les décors. Le tournage aura mobilisé au total près de 900 figurants, une soixantaine d’acteurs (dont 35 acteurs de la scène locale) et 120 personnes sur le plateau (dont la moitié étant issue de la fibre locale). Sur les 14 millions d'euros investis par le « Studio Canal » et ses partenaires, près de 6 millions d'euros ont été dépensés dans le département. Cette deuxième saison nous réserve donc huit épisodes de 52 minutes qui seront diffusés avant la fin de l’année sur la chaîne Canal Plus.

"Nous avons trouvé d'énormes talents de comédiens ici"

La productrice-déléguée de la série "Guyane" s'est dite très satisfaite du vivier de comédiens locaux avec lesquels elle a travaillé mais aussi des retombées positives de la série depuis son commencement :

Nous avons trouvé d'énormes talents de comédiens ici et nous sommes très content du succès de la série. C'est pour cela d'ailleurs que nous sommes revenus ic en Guyane. Nous espérons vraiment qu'il y aura une saison 3, bien qu'il nous reste à terminer le travail sur la saison 2.

 

Qu'est ce que la série "Guyane" ?

Guyane est une série télévisée française créée par Fabien Nury, diffusée depuis le 23 janvier 2017 sur Canal +. Le tournage de la première saison a duré entre 5 et 7 mois à Cayenne et aux alentours à Régina et Kaw en Guyane. Elle raconte l'histoire d'un étudiant à l'école des mines de Paris qui, dans le cadre d'un stage de 10 mois, viendra en Guyane prospecter en forêt à la recherche d'or avec son maître de stage Merlot au profit de la société Cayenne-Or. Vincent va alors découvrir les tumultes de l'orpaillage illégal et la dure réalité locale...