Un sitting organisé ce soir devant le squat de la rue Mme Payé

Le squat du 53 rue Mme Payé
Samedi soir, les Grands Frères et les 500 Frères ont tenu un meeting commun, cité Eau Lisette. Il s'agissait d'informer la population sur les recours juridiques contre les squats notamment contre l’Etat, en cas de non action. Un nouveau rassemblement est prévu ce lundi à 18h rue Mme Payé.
 
Depuis plusieurs semaines, l'affaire du squat de la rue Mme Payé secoue la population cayennaise. Le 23 septembre à la cité Eau Lisette, il en a beaucoup été question. La population cayennaise comprend mal le positionnement de l'Etat. Elle lui reproche de davantage prendre en compte les plaintes des squatters suite à l'intervention de l'association des Grands Frères le 5 septembre dernier plutôt que celles des différents riverains effectuées à de multiples reprises depuis des années sans succès.
Durant ce meeting, la population a exprimé avec virulence son inquiétude quant à la prolifération des squats en Guyane. A l'issue de cette rencontre, la population a été invitée à un grand rassemblement devant la maison du 53 rue Mme Payé le 24 septembre à 18h.

Le reportage de Guyane la 1ère


Zadkiel Saint Orice porte-parole des Grands Frères invité du Guyane soir


Invité du Guyane soir, Zadkiel Saint-Orice, porte parole des Grands Frères s'est expliqué sur cette opération. La réunion d'information avec des avocats du 23 septembre visait à faire mieux comprendre à la population les tenants et aboutissants sur les actions de recours possibles contre les squatteurs. Il est revenu sur le problème des plaintes des riverains de la rue Mme Payée restées sans réponse et pour lesquelles aucune solution n'a été apportée par les autorités.
Sur la réunion de ce 24 septembre, Zadkiel Saint Orice déclare :

"Demain ce sont les guyanais tout simplement qui seront à la rue Mme Payé. Il n'y a plus d'histoire de Grands Frères, le procureur a bien montré qu'il veut la peau de l'association. il n'y aura pas de Grands frères dans la rue, on va faire un sitting ... quelqu'un du public a proposé d'aller prier et chanter devant le squat. Maintenant tout le monde ne pratique pas la même religion, on a pas les mêmes méthodes de prières on verra bien comment cela va se passer."


L'interview compète de Zadkiel Saint-Orice mené par Myriam-Maëva Ponet