Six nouveaux auditeurs de justice ont prêté serment lors d'une audience solennelle à la Cour d'appel

Audience solennelle à la Cour d'appel
L'audience solennelle de prestation de serment de la Cour d’appel de Guyane a eu lieu. A cette occasion, 6 nouveaux auditeurs de justice ont prêté serment. Ces nouveaux magistrats ont choisi la Guyane pour exercer leur profession.
Les nouveaux magistrats

Ils sont six : 5 juges (3 femmes et 2 hommes) et une substitut du Procureur, nommés cette année à la Cour d’appel de Cayenne.

L'audience solennelle de prestation de serment s’est déroulée ce mercredi, dans un tribunal bondé. Magistrats, avocats, personnel judiciaire étaient présents pour écouter les déclarations de la première présidente de la Cour d’appel, du procureur de la République et du président du tribunal.
Un exercice, presque un rituel, qui donne l’occasion de dresser le bilan des activités de l’année passée et les grands axes de celle qui débute. 

Pour la plupart, ces nouveaux auditeurs de justice  commencent leur carrière en Guyane. Ils ont tous un parcours différent, avec un cursus professionnel avant de réussir au concours de la magistrature.  Toutefois, le nombre de magistrats exerçant en Guyane, reste insuffisant. L’urgence absolue porte sur les fonctionnaires de justice.

Les greffiers, les directeurs de greffe, manquent cruellement. Cette année, de façon extrêmement inquiétante, nous avons des jeunes sortis d’école qui ont renoncé au bénéfice du concours pour ne pas venir en Guyane. On ne sait pas ce qui se passe, nous sommes en lien avec le ministère pour trouver des pistes. Vous le savez sans doute, je milite pour un partenariat avec l’université plutôt que toujours faire venir des gens de l’hexagone. Ils sont très bien formés, ils pourraient suivre leurs études en alternance, on pourrait faire des concours nationaux avec affectation locale pour les greffiers et autres fonctions supports.    

Marie-Laure Piazza première présidente de la Cour d’appel

D’autres magistrats seront intronisés la semaine prochaine. Un nombre encore insuffisant pour appliquer la justice sereinement sur le territoire guyanais.