Le Service national Universel, un dispositif expérimental pour 2000 jeunes de 16 ans. Il devrait être généralisé à terme. Il ne fait pas l’unanimité. L’Union syndicale Solidaire craint la militarisation de la jeunesse.
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Le Service national Universel, un dispositif expérimental pour 2000 jeunes de 16 ans…Il devrait être généralisé à terme. Le gouvernement souhaite ainsi favoriser la cohésion autour des valeurs de la République et donner le goût de l’engagement aux jeunes. Mais ce dispositif ne fait pas l’unanimité. Ainsi, l’Union syndicale Solidaire craint la militarisation de la jeunesse et demande l’arrêt de ce dispositif pour réaffecter les fonds aux services publics
Aujourd’hui expérimental, le Service national Universel devrait être généralisé à toute une classe d’âge au fil des ans…soit 800 000 jeunes de 16 ans, sous une forme obligatoire
Gabriel Attal secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education et de la Jeunesse précise :
Ce dispositif inquiète l’Union syndicale Solidaire, qui regroupe de nombreux syndicats, dont Sud Education. Dans un communiqué, l’Union fustige le SNU qui « fera selon elle la part belle aux idées nationalistes et militaristes » et pourrait « imposer aux jeunes la manière dont ils doivent s’engager ». L’expérimentation est fondée sur le volontariat. Mais au vu des retours, le secrétaire d’Etat défend le caractère obligatoire pour toute une classe d’âge
Gabriel Attal secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education et de la Jeunesse explique :
De son côté, l’Union syndicale Solidaire demande l’arrêt du SNU et la réaffectation des fonds aux services publics, notamment la santé et l’éducation. Le débat sur la généralisation de ce dispositif aura lieu au Parlement, à une date restant à fixer.
Un dispositif expérimental
Aujourd’hui expérimental, le Service national Universel devrait être généralisé à toute une classe d’âge au fil des ans…soit 800 000 jeunes de 16 ans, sous une forme obligatoireGabriel Attal secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education et de la Jeunesse précise :
"Aujourd'hui vous avez la journée de défense et de citoyenneté, elle est obligatoire. Nous allons nous inspirer de ce dispositif pour le SNU".
Une expérimentation fondée sur le volontariat
Ce dispositif inquiète l’Union syndicale Solidaire, qui regroupe de nombreux syndicats, dont Sud Education. Dans un communiqué, l’Union fustige le SNU qui « fera selon elle la part belle aux idées nationalistes et militaristes » et pourrait « imposer aux jeunes la manière dont ils doivent s’engager ». L’expérimentation est fondée sur le volontariat. Mais au vu des retours, le secrétaire d’Etat défend le caractère obligatoire pour toute une classe d’âgeGabriel Attal secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education et de la Jeunesse explique :
"Même si au début cela a été dur, en quelques jours ils s'y sont faits et cela a même été positif pour eux. Ils le disent eux-mêmes."
De son côté, l’Union syndicale Solidaire demande l’arrêt du SNU et la réaffectation des fonds aux services publics, notamment la santé et l’éducation. Le débat sur la généralisation de ce dispositif aura lieu au Parlement, à une date restant à fixer.