Chaque année, près de 150 000 repas ou colis alimentaires sont distribués en Guyane par la Croix Rouge, le Samu social, Humanity first ou encore les Centres communaux d’action sociale. Les bénéficiaires sont des personnes sans domicile fixe, des étudiants, des personnes âgées, ou familles en grande précarité. Près de 7 millions d’euros, dans le cadre du plan d’urgence, ont été versés par l’Etat, pour faire face à l’augmentation des besoins, avec la crise sanitaire.
Une forte augmentation de la pauvreté
En Guyane la crise sanitaire est aussi une crise sociale. Le mois d’août 2020, a été une période particulièrement sous tensions pour les associations caritatives mais aussi pour les personnes qui en dépendent. Des familles ne pouvant à elles seules, subvenir à leurs besoins. Des organismes parallèlement en sous-effectif, dommage collatéral de la covid. Il a fallu donc un coup de pouce financier afin de redonner du souffle à ces associations à cette période. Prés 7 millions d’euros ont été déboursé par l’Etat. Une crise qui fait encore sombrer de nouveaux visages dans la précarité. Femmes de ménage, jardiniers, nourrices, des travailleurs pauvres qui n’ont eu d’autres choix que se tourner vers ces structures… Et là, dans ce contexte, le bouche à oreille est essentiel pour venir en aide à ceux, qui par fierté n’osent pas demander.
Roun la main ka lavé rote, la solidarité reste un moteur dans l’adversité en Guyane comme ailleurs