Une délégation de Guyane sera donc avec le président de la république Emmanuel Macron au sommet sur le climat à l’ONU. Elle sera menée par le président de la CTG, avec les présidents du grand conseil coutumier et du parc amazonien. La désignation de Rodolphe Alexandre fait débat.
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Peu avant son déplacement à New York pour le sommet du climat, le président de la Collectivité Territoriale de Guyane lance un appel pour l’Amazonie.
« Nous sommes tous et toutes des enfants de l’Amazonie et à ce titre nous devons tout faire pour la préserver et lui être reconnaissants », indique Rodolphe Alexandre dans un communiqué, daté du 11 septembre, diffusé le 17 septembre. « Ensemble, dans la concertation (…), nous devons nous engager à proposer un territoire plus respectueux de la vie sur terre, plus solidaire, plus sobre et plus économe en s’inspirant de la sagesse et de la spiritualité des peuples autochtones de l’Amazonie », ajoute le président de la CTG.
Le mouvement Guyane Ecologie est très sceptique sur cette conversion du président Alexandre à l’écologie. Elle tranche avec son soutien au projet de mine industrielle de la Montagne d’or. En déplacement dans l’hexagone, le secrétaire général du mouvement met au défi Rodolphe Alexandre de s’engager à la tribune de l’ONU à abandonner notamment la filière minière qui se met en place.
Claude Suzannon est président du parc amazonien de Guyane depuis six ans. Il sera au sommet du climat dans la délégation guyanaise aux côtés du président de la République, pour faire entendre la voix de la plus grande aire protégée française et de ses populations :
Le parc du sud guyanais est victime de l’orpaillage clandestin depuis 25 ans. Un fléau aussi dans la plupart des autres pays amazoniens, que la partie guyanaise souhaite dénoncer au sommet du climat.
« Nous sommes tous et toutes des enfants de l’Amazonie et à ce titre nous devons tout faire pour la préserver et lui être reconnaissants », indique Rodolphe Alexandre dans un communiqué, daté du 11 septembre, diffusé le 17 septembre. « Ensemble, dans la concertation (…), nous devons nous engager à proposer un territoire plus respectueux de la vie sur terre, plus solidaire, plus sobre et plus économe en s’inspirant de la sagesse et de la spiritualité des peuples autochtones de l’Amazonie », ajoute le président de la CTG.
Les écologistes sceptiques
Le mouvement Guyane Ecologie est très sceptique sur cette conversion du président Alexandre à l’écologie. Elle tranche avec son soutien au projet de mine industrielle de la Montagne d’or. En déplacement dans l’hexagone, le secrétaire général du mouvement met au défi Rodolphe Alexandre de s’engager à la tribune de l’ONU à abandonner notamment la filière minière qui se met en place.Claude Suzannon est président du parc amazonien de Guyane depuis six ans. Il sera au sommet du climat dans la délégation guyanaise aux côtés du président de la République, pour faire entendre la voix de la plus grande aire protégée française et de ses populations :
... la Guyane représente une entité très forte que ce soit au niveau biodiversité, de la richesse de ses populations... montrer que l'on est dans une démarche qui consiste à préserver ce milieu naturel et permettre du développement endogène...
Le parc du sud guyanais est victime de l’orpaillage clandestin depuis 25 ans. Un fléau aussi dans la plupart des autres pays amazoniens, que la partie guyanaise souhaite dénoncer au sommet du climat.
Les réactions fusent après l'annonce par Emmanuel Macron du départ d'une délégation guyanaise à l'ONU emmenée par Rodolphe Alexandre le président de la Collectivité territoriale de Guyane.