Sur le papier, la mission de ce mardi était presque en tout point identique à la précédente Soyouz avec Galileo. Seule l’heure du rendez-vous a changé. Il a fallu se lever très tôt pour assister au lancement à 5h48… et les spectateurs n’ont pas été récompensés puisque le lanceur russe était invisible depuis Kourou au moment de se lancer pour son long voyage, la faute aux nuages.
Peu importe pour les équipes du Centre Spatial Guyanais, l’essentiel se passait déjà en altitude. Depuis l’échec de la mission Galileo du 23 août 2014, Arianespace, l’Esa et le Cnes sont particulièrement vigilants à la trajectoire de Soyouz. Et celle-ci est restée parfaite pendant les trois heures 48 minutes de mission.
La constellation Galileo compte donc désormais 14 satellites opérationnels. A terme, le programme en comptera 30 mais désormais, les services initiaux peuvent être démarrés comme l’a annoncé l’Esa en salle Jupiter. Après une série de tests et de positionnements des satellites ainsi que des redéploiements au sol, Galileo commencera enfin à prendre du service.
Prochain rendez-vous au CSG, dans une quinzaine de jours. Le 8 juin, Ariane 5 reprendra du service, la troisième fois en 2016, pour placer sur orbite deux satellites commerciaux.
Soyouz réussit sa mission, Galileo commencera à prendre du service à la fin de l’année
Le lanceur russe est parti dans les temps le 24 mai au matin depuis Sinnamary signant un deuxième succès en moins d’un mois au centre spatial guyanais. L’agence spatiale européenne confirme elle le démarrage des services initiaux de Galileo d’ici la fin 2016.