Le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise (95) a débouté les 7 associations environnementales et la mairie de Sinnamary qui ont saisi la Justice pour faire annuler le permis de prospection pétrolière au large des côtes guyanaises accordé à la multinationale Total.
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Dans ce dossier les anti-pétrole offshore avaient plaidé, l’absence de débat local sur les enjeux et les conséquences de forages au large de la Guyane. La mauvaise, voir la non-information de l’opinion guyanaise. Ils ont aussi argumenté d’une procédure biaisée au niveau de l’enquête publique et de la faiblesse du dispositif d’urgence de Total en cas de marée noire.
Mais pour la juge des référés :
La Justice française n’est pas la Justice brésilienne, pour un projet similaire, elle a interdit le 7 décembre 2018 à Total de forer au large de ses côtes.
Raison invoquée : le risque de "fuite de pétrole qui pourrait affecter le récif corallien amazonien" et les potentiels dégâts irréversibles.
Mais pour la juge des référés :
Les amis de Terre France, Greenpeace France, Guyane nature environnement, Nature Rights, Sea Sheperd France, Surfrider Europe, ZEA et la mairie de Sinnamary, déboutés les forages à 170 km des nos côtes vont continuer. Mais pour ces dernières ce n’est qu'une bataille de perdue, pas la guerre. Reste la procédure sur le fond et la possibilité de saisir le Conseil d'Etat.les arguments des écologistes ne sont pas "de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté attaqué… »
La Justice française n’est pas la Justice brésilienne, pour un projet similaire, elle a interdit le 7 décembre 2018 à Total de forer au large de ses côtes.
Raison invoquée : le risque de "fuite de pétrole qui pourrait affecter le récif corallien amazonien" et les potentiels dégâts irréversibles.