La réforme envisagée par le Gouvernement "ne règle pas tout mais c'est un signal extrêmement fort" car "Mayotte est dans une situation épouvantable" et "nous avons le devoir de protéger nos compatriotes", a déclaré Gérard Larcher ce 15 février sur BFMTV et RMC.
La mesure devra passer par une modification de la Constitution si elle doit être appliquée. Le président du Sénat a estimé qu'"il ne faut pas se limiter, dans le débat que nous aurons, seulement à Mayotte". Il rappelle que le sujet a été récemment "posé aussi pour la Guyane (et) Saint-Martin". C'était dans le cadre de la loi immigration votée en décembre, la mesure avait alors été retoquée par le Conseil constitutionnel "pour des raisons de forme".
"Au-delà de ces trois collectivités d'outre-mer [...] la réalité des phénomènes migratoires aujourd'hui en Europe et dans le monde doit nous amener à nous réinterroger" sur "les conditions de l'exercice du droit du sol et du droit du sang", estime Gérard Larcher.
Le président du Sénat se dit toutefois favorable au droit du sol, "parce que ça constitue notre histoire".