Le 27 avril, au large du Surinam entre Paramaribo et Albina, des pirates armés de sabres ont attaqué quatre bateaux surinamais. A bord, il y avait vingt marins, presque tous guyaniens. Quinze sont toujours portés disparus. Cinq survivants ont pu témoigner.
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Le récit des rescapés de cette attaque en mer est terrible :
explique l’un des survivants sur une télévision surinamaise, interview rediffusée au Guyana dans l’émission « Be the First to know » :
Dans les colonnes du quotidien « Guyana Chronicle » du 5 mai, un autre survivant raconte qu’il a sauté à l’eau pour échapper à la mort, puis marché pendant six jours dans la mangrove pour trouver du secours, près de Paramaribo. Les autorités surinamaises évoquent l’hypothèse d’une vengeance, après la mort du chef des pirates – présumés guyaniens, eux aussi - lors d’un assaut précédent. Armateur à Cayenne, Léonard Raghnauth suit de près ces évènements. Chargé de la commission pêche illégale au Comité Régional des Pêches Maritimes, il fait le lien avec des faits qui se sont produits en janvier dans les eaux guyanaises.
Victimes plusieurs fois de vols ou braquages ces dernières années en mer, les pêcheurs guyanais s’inquiètent suite à ce drame au Surinam. Ils appellent l’Etat à renforcer les moyens de protection au large de la Guyane.
Dans le cadre de la coopération franco-surinamaise, le patrouilleur « La confiance » de la Marine française a patrouillé jeudi à la frontière maritime du Surinam. Une vedette de la gendarmerie maritime a quitté la base navale de Dégrad Des Cannes pour patrouiller à son tour dans l’ouest guyanais. Le patrouilleur « La résolue » voguera dimanche dans eaux surinamaises sur son trajet retour des Antilles vers la Guyane.
Le reportage de Guyane la 1ère
« lls sont montés à bord et ils ont commencé à nous frapper à coups de sabre en disant : vous allez tous mourir..."
explique l’un des survivants sur une télévision surinamaise, interview rediffusée au Guyana dans l’émission « Be the First to know » :
« Ils m’ont frappé aux mains, à la tête, au pied, et ils nous ont jetés à l’eau. On était cinq dans le bateau, et je suis le seul à avoir pu nager jusqu’à la rive ».
L’hypothèse d’une vengeance
Dans les colonnes du quotidien « Guyana Chronicle » du 5 mai, un autre survivant raconte qu’il a sauté à l’eau pour échapper à la mort, puis marché pendant six jours dans la mangrove pour trouver du secours, près de Paramaribo. Les autorités surinamaises évoquent l’hypothèse d’une vengeance, après la mort du chef des pirates – présumés guyaniens, eux aussi - lors d’un assaut précédent. Armateur à Cayenne, Léonard Raghnauth suit de près ces évènements. Chargé de la commission pêche illégale au Comité Régional des Pêches Maritimes, il fait le lien avec des faits qui se sont produits en janvier dans les eaux guyanaises.
« Au large d’Iracoubo, des bateaux français ont vu deux navires surinamiens éperonner un autre bateau surinamien…c’était à coups de sabres et de fusils, même si les bateaux français n’ont pas été touchés, les marins ont été traumatisés ».
Victimes plusieurs fois de vols ou braquages ces dernières années en mer, les pêcheurs guyanais s’inquiètent suite à ce drame au Surinam. Ils appellent l’Etat à renforcer les moyens de protection au large de la Guyane.
Coopération maritime franco-surinamaise
Dans le cadre de la coopération franco-surinamaise, le patrouilleur « La confiance » de la Marine française a patrouillé jeudi à la frontière maritime du Surinam. Une vedette de la gendarmerie maritime a quitté la base navale de Dégrad Des Cannes pour patrouiller à son tour dans l’ouest guyanais. Le patrouilleur « La résolue » voguera dimanche dans eaux surinamaises sur son trajet retour des Antilles vers la Guyane.
Le reportage de Guyane la 1ère