Quatre agents de la Préfecture de Guyane ont été interpellés ce lundi 19 juin. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de titres de séjour. Neuf personnes au total sont en garde à vue ce lundi.
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Les forces de l’ordre se sont rendues à la préfecture de Guyane, à Cayenne, ce lundi 19 juin dans la matinée. Quatre fonctionnaires de la préfecture ont été interpellés.
Selon le procureur de la République de Cayenne, le 16 février 2017, une information judiciaire avait été ouverte pour corruption, aide au séjour irrégulier, faux et usage de faux, blanchiment d'argent et associations de malfaiteurs commis entre janvier 2014 et juin 2017.
La peine maximale encourue est de dix ans de prison et une amende d'au moins un million d'euros. Dans un communiqué, le préfet indique également que "les quatre agents interpellés font l'objet d'une suspension disciplinaire, à titre conservatoire" et "que si ces faits sont avérés, des sanctions seront prises immédiatement".
Neuf gardes à vue
Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de titre de séjour. Cinq autres personnes ont également été interpellées par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie. Au total, ils sont neuf à être en garde à vue. Des perquisitions ont eu lieu aux domiciles de ces personnes, indique le procureur de la République de Cayenne, Eric Vaillant, dans un communiqué. (Regardez ci-dessous le reportage de Guyane 1ère).Un signalement du préfet
Ces interpellations ont eu lieu suite à un signalement du Préfet auprès du Procureur de la République. Ce signalement avait été fait par Martin Jaeger dès sa prise de fonction en janvier 2016.Selon le procureur de la République de Cayenne, le 16 février 2017, une information judiciaire avait été ouverte pour corruption, aide au séjour irrégulier, faux et usage de faux, blanchiment d'argent et associations de malfaiteurs commis entre janvier 2014 et juin 2017.
La peine maximale encourue est de dix ans de prison et une amende d'au moins un million d'euros. Dans un communiqué, le préfet indique également que "les quatre agents interpellés font l'objet d'une suspension disciplinaire, à titre conservatoire" et "que si ces faits sont avérés, des sanctions seront prises immédiatement".