Taekwondo : 25 jeunes sportifs ont participé à la coupe de poomsae, à Matoury

Coupe de poomsae de la Guyane, le 23 avril 2022.
Le 23 avril 2022, près d'une trentaine de jeunes taekwondoïstes a participé à la coupe de poomsae, à Matoury. Cette discipline, qui fait partie du taekwondo, se développe peu à peu en Guyane.

Retour sur les tatamis. Dans la matinée du samedi 23 avril 2022, 25 jeunes (des catégories benjamins à seniors) ont participé à la Coupe de poomsae de la Guyane. Présentée par la ligue régionale de taekwondo, elle s’est déroulée à la Maison des arts martiaux Lucie-Decosse, à Matoury. Le poomsae est la  partie technique du taekwondo, art martial coréen. La discipline, qui se développe en Guyane, s’ajoute en complément du combat pur.

Le poomsae, c’est un combat imaginaire dans lequel le compétiteur imagine qu’il a plusieurs adversaires. Il exécute des techniques du taekwondo. Cela demande beaucoup de rigueur et de technicité.

Papa Demba DIOUF, président de la ligue de taekwondo de Guyane

Pour le président de la ligue, "les arts martiaux, c’est d’abord un combat contre soi-même". Il poursuit : "Ce qui est important, ce n’est pas d’être le premier, mais d’avoir fait mieux que ce que l’on savait faire." La rencontre de ce samedi a donc été un succès selon lui. "Les jeunes se sont surpassés, certains nous ont surpris et d’autres ont réalisé des performances extraordinaires", assure Papa Demba Diouf. D’ailleurs, l'un de ces jeunes taekwondo sort du lot, estime-t-il.

Corentin Gnofam, licencié au club cayennais JAAMBAR taekwondo, en pleine démonstration.

Le poomsae est portée par de jeunes champions qui évoluent au niveau national, et même international, à l’image de Corentin Gnofam. Licencié au club cayennais JAAMBAR taekwondo, il a participé aux derniers championnats de France de taekwondo, en janvier, à Valence. Il a aussi fait des compétitions au Brésil et au Suriname. A l’occasion de la rencontre organisée à Matoury, Corentin Gnofam a remporté la coupe de poomsae de Guyane en catégorie Senior.

Le taekwondo, c'est quelque chose que j'ai commencé grâce à mes cousins, au Togo. C'est un peu ce qui m'a permis d'évoluer en tant qu'homme. Puis le poomsae, en particulier, ça permet d'avoir la maîtrise de soi tout en essayant d'exercer une puissance.

Corentin GNOFAM, licencié au club cayennais JAAMBAR taekwondo

Pour s'entraîner aux compétitions, le jeune taekwondoïste bénéficie des conseils d'un entraîneur une fois par semaine. Ce dernier résidant dans l'Hexagone, les entrainements se font par visioconférence. En raison de cette difficulté, Corentin Gnofam compte beaucoup sur sa motivation. "Je donne le maximum pour chaque compétition", assure le champion.