Face à l’intensification de l’épidémie, la question du nombre de tests réalisés chaque jour se pose avec plus d’acuité. Car plus on teste, plus on peut éviter la propagation de l’épidémie. Si toute la chaîne est mobilisée, le territoire manque de personnel.
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Face à l’intensification de l’épidémie, la question du nombre de tests réalisés chaque jour se pose avec plus d’acuité : plus on teste, plus on peut isoler les cas confirmés et éviter la propagation de l’épidémie. Jusqu’à présent, six laboratoires privés et publics réalisent chez nous en moyenne 200 tests par jour, soient 1200 tests par semaine. Les autorités veulent augmenter cette capacité à 500 par jour. Si toute la chaîne est mobilisée, (laboratoires, qui mettent en place des drive tests, médecins généralistes, hôpitaux, ARS), le territoire manque de personnel pour faire face à la demande.
Ce laboratoire fait 30 à 40 tests par jour…une infirmière a été recrutée et une 2ème tente montée pour augmenter la cadence…mais le laboratoire peine à trouver du personnel.
Docteur Eric Orcel, médecin biologiste, co-responsable du laboratoire Eurofins à Rémire-Montjoly explique :
Pour passer le test, il faut d’abord aller voir son médecin généraliste. Il délivre une ordonnance en cas de symptômes, mais aussi pour les personnes qui ont été en contact prolongé avec des cas confirmés.
Docteur Félix N’Gomba, médecin généraliste à Cayenne, président de l’ordre des médecins de Guyane indique :
A l’Agence régionale de Santé, on va plus loin dans l’enquête, chaque jour, une équipe appelle les sujets contacts des cas confirmés transmis par les laboratoires…Reste ensuite à s’assurer que les tests sont pratiqués en nombre suffisant. L’ARS suit au quotidien la situation dans les laboratoires. Pour le moment, 180 à 350 tests sont pratiqués chaque jour, 1000 à 1200…l’objectif est de monter en puissance d’ici quelques jours.
Alexandre de la Volpiliere, directeur adjoint de l'ARS Guyane signale :
Après une situation tendue sur les réactifs et les écouvillons pour les tests, la Guyane dispose désormais de près d’un mois de stock. Reste à trouver le personnel pour faire face, des laborantins et des infirmières doivent arriver bientôt parmi les renforts venus de l’hexagone.
Le reportage de Laurent Marot et Seefiann Deie :
Des laboratoires submergés
Depuis une semaine, ce laboratoire de Rémire-Montjoly fait passer les tests du Covid-19 sous une tente montée sur le parking. Un test PCR pratiqué par des infirmières du labo. Le prélèvement puis l’analyse se font uniquement sur ordonnance du médecin puis rendez-vous pris par téléphone. Pas toujours facile à obtenir.Ce laboratoire fait 30 à 40 tests par jour…une infirmière a été recrutée et une 2ème tente montée pour augmenter la cadence…mais le laboratoire peine à trouver du personnel.
Docteur Eric Orcel, médecin biologiste, co-responsable du laboratoire Eurofins à Rémire-Montjoly explique :
"Nous prenons des rendez-vous tous les quarts d'heure. Le facteur limitant c'est le personnel, nous n'avons pas assez de monde".
Une ordonnance
Pour passer le test, il faut d’abord aller voir son médecin généraliste. Il délivre une ordonnance en cas de symptômes, mais aussi pour les personnes qui ont été en contact prolongé avec des cas confirmés.Docteur Félix N’Gomba, médecin généraliste à Cayenne, président de l’ordre des médecins de Guyane indique :
"Pour les employés qui ont un collègue diagnostiqué, nous pouvons les considérer comme des cas contacts et nous faisons les tests."
Objectif : 500 tests
A l’Agence régionale de Santé, on va plus loin dans l’enquête, chaque jour, une équipe appelle les sujets contacts des cas confirmés transmis par les laboratoires…Reste ensuite à s’assurer que les tests sont pratiqués en nombre suffisant. L’ARS suit au quotidien la situation dans les laboratoires. Pour le moment, 180 à 350 tests sont pratiqués chaque jour, 1000 à 1200…l’objectif est de monter en puissance d’ici quelques jours.Alexandre de la Volpiliere, directeur adjoint de l'ARS Guyane signale :
"Le sujet contact c'est quelqu'un qui est en contact avec une personne contaminée pendant un quart d'heure à moins d'un mètre. L'objectif est d'arriver à 500 tests pour anticiper l'épidémie".
Après une situation tendue sur les réactifs et les écouvillons pour les tests, la Guyane dispose désormais de près d’un mois de stock. Reste à trouver le personnel pour faire face, des laborantins et des infirmières doivent arriver bientôt parmi les renforts venus de l’hexagone.
Le reportage de Laurent Marot et Seefiann Deie :