Les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Elles sont extrêmement rares. Des individus qui se battent dans un avion dans les airs. Pour l’heure, les origines de cet acte de violence restent inconnues.
Les équipages et certains passagers sont intervenus pour empêcher la bagarre et calmer les ardeurs de protagonistes. L’avion est un appareil d’Air Caraïbes 570 qui avait quitté Orly, destination Cayenne ce vendredi 11 février. Les passagers, l’équipage et la direction d’Air Caraïbes sont sous le choc. Un steward a été blessé.
Il s’agit d’un avion d’Air Caraïbes AR 570 en provenance de Orly et à destination de Cayenne le vendredi 11 février. Les raisons de cette bagarre ne sont pas connues. Un steward a été blessé. Certains clients ont aidé notre équipage à contenir cette situation, dont les conséquences auraient pu être graves sans le sang froid de notre équipage, qui a su parfaitement maîtriser la situation. Il faut laisser le temps de l’enquête. En tout cas, c’est inadmissible. Ce sont des incidents rarissimes. Nous nous réservons le droit de porter plainte.
Eric Michel directeur général adjoint d’Air Caraïbes
Trois individus identifiés
Les trois individus, concernés par cet acte de violence ont été interpellés par les policiers de la PAF à l’arrivée de l’appareil, à l’aéroport Félix Eboué. Ils ont été mis en garde à vue, ils encourent jusqu’à trois ans de prison ferme.
J’ai été informé de ces événements que je qualifie de graves. Ce que je peux dire c’est que ces comportements sont inadmissibles et intolérables. Ils mettent à la fois en cause la sécurité du vol et des passagers. Le Parquet sera particulièrement ferme et intraitable. Les trois auteurs sont actuellement en garde à vue, elles seront prolongées ce soir en vue d’une présentation au parquet de Cayenne. Tout acte de violence à bord d’un aéronef tombe sous le coup d’une circonstance aggravante d’une violence commise à bord d’un moyen de transport collectif de passagers. Ce qui rend les faits délictuels. Ce sont des peines de prison qui peuvent aller jusqu’à trois ans.
Samuel Finielz procureur de la République
L'importance des sanctions dépend du caractère volontaire ou involontaire des actes. La violence psychologique est autant sanctionnée que la violence physique. Les auteurs ont pu être calmés durant le reste du vol. L’avion n’a pas eu à être dérouté. Ils devront répondre devant la justice.