En Guyane, trois décès dont l'un est lié à la rage ont semé l'alerte. Les victimes, issues d'un site d'orpaillage, sont décédées à l'hôpital de Cayenne. L'ARS mène une enquête approfondie
En Guyane, trois personnes issues du site d'orpaillage d'Eau Claire ont succombé à l'hôpital de Cayenne entre le 17 février et le 1er mars 2024, suite à une rapide dégradation de leur état de santé. Les analyses ont confirmé la présence du virus de la rage chez l'un d'eux, tandis que les résultats pour les deux autres sont encore attendus. L'Agence Régionale de Santé (ARS), en collaboration avec le ministère de la Santé et le centre de traitement antirabique, a initié une analyse des risques et prévoit une mission de santé publique sur le site pour évaluer la menace et coordonner une réponse adéquate.