Un cas mortel de leishmaniose viscérale chez un chien en Guyane

Chien bouledogue français
Le laboratoire TBIP de l’Université de Guyane annonce un cas mortel de leishmaniose viscérale chez un chien sur notre territoire. L’animal avait été importé du Brésil. Le laboratoire TBIP appelle à une vigilance accrue pour prévenir la propagation de cette maladie parasitaire.

Le laboratoire TBIP de l’Université de Guyane a publié une étude majeure suite à la découverte d’un cas mortel de leishmaniose viscérale chez un chien, en Guyane. Il s’agit du premier cas mortel sur notre territoire.

Une maladie transmise par des insectes

La leishmaniose viscérale est une maladie parasitaire grave, transmise par des phlébotomes, des insectes.

"La leishmaniose viscérale n’est pas présente naturellement en Guyane, mais elle est courante dans certaines régions d’Amérique du Sud, notamment au Brésil", indique le laboratoire TBIP.

Un chien importé du Brésil

Dans ce cas, le chien avait été importé du Brésil. "L’infection, causée par Leishmania infantum, a entraîné la mort de l’animal avant qu’un traitement puisse être administré", explique le laboratoire TBIP.

Il informe que "les chiens, souvent asymptomatiques, jouent un rôle important en tant que réservoirs du parasite, ce qui complique les efforts de prévention".

L’importance du diagnostic précoce

Des facteurs environnementaux et biologiques favorisent la propagation de la maladie en Guyane. Le laboratoire insiste sur l’importance d’un diagnostic précoce.

Selon lui, ce cas révèle le risque d’importation de la maladie en Guyane, même en l’absence de phlébotomes locaux capables de transmettre le parasite. En effet, d’autres modes de transmission de la maladie sont envisagés.

Appel à la sensibilisation des propriétaires d’animaux

Le laboratoire appelle à une sensibilisation des propriétaires d’animaux et des professionnels de santé.

Il souligne aussi "la nécessité de renforcer la recherche sur les maladies tropicales et sur les moyens de protection, tant pour les animaux que pour les populations humaines".

Pour rappel, le laboratoire TBIP, rattaché à l’Université de Guyane, est spécialisé dans l’étude des interactions entre biodiversité, agents infectieux et transmission de maladies. Il s’investit dans la lutte contre les pathologies tropicales à travers la recherche et la collaboration avec des acteurs locaux et internationaux.