Il n’y aura donc pas de cérémonie de remise de remises des trophées Lindor cette année. L’association Megamazonie innove et fait de cette grande manifestation un événement bi annuel. Un Gala, cette année et le grand retour de la cérémonie de prix en 2024.
Une nouvelle formule pour fêter les 30 ans d’existence
Le programme proposé est cependant riche. Il fait la part belle à la nouvelle génération d’artistes qui a éclos sur les 3 années écoulées et également aux grandes figures de la musique guyanaise disparues.
Jean-Pierre Karam, président de Megamazonie s’explique sur cette nouvelle formule des Lindor qui peut paraître déroutante :
« Au contraire, nous nous devions de nous réinventer après cette absence et surtout proposer une formule qui pourrait répondre à la prise en compte de la production, et au contexte si exceptionnel de la période 2020/2021 à début 2022. Il nous fallait donc proposer un format hors cadre, qui sera alterné avec la traditionnelle cérémonie des Lindor tous les deux ans désormais. Enfin c’est une façon de se renouveler et les 30 ans des Lindor s’y prêtaient tout autant. »
Un renouvellement sans doute nécessaire après une coupure de 3 années où malgré les aléas, la scène musicale s’est montrée productive :
« Nous n’avons pas cessé de rester en veille pendant cette période, notamment grâce à la collaboration de nos comités d’experts qui ont accepté nos sollicitations. En effet, nous n’avions à aucun moment imaginé que nous reviendrions en 2023. Pourtant nous avons été agréablement surpris de constater que la production ne s’est pas tarie, malgré les circonstances. »
Mais précise, le président de Megamazonie, cela doit être aussi, l’occasion de valoriser tous ceux qui ont fait évoluer la musique guyanaise :
« Nous nous faisons, chaque année, un devoir de saluer la mémoire de nos artistes disparus, pour qu’avec eux cela ne soit pas des pans de notre patrimoine qui soit oubliés. Et c’est toute la dimension qui sera donnée à cet héritage … »