Un salon des métiers du secteur médico-social au lycée Lama-Prévot

Une petite affluence au salon des métiers du secteur médico-social
La Collectivité Territoriale de Guyane organisait ce 9 décembre un salon des métiers du médico-social au lycée Lama-Prévot. Un secteur qui souffre d'un manque criant de professionnels en Guyane. Entre médecins, infirmiers ou chirurgiens-dentistes, il faudrait trouver 264 de ces professionnels d'ici 2030 pour couvrir les besoins du territoire.

Comment répondre aux besoins du secteur médico-social en Guyane ? Selon l’Agence française du développement, le nombre de professionnels doit considérablement augmenter d’ici 2030. L’agence estime qu’il faudrait 71 médecins, 162 infirmières ou encore 33 chirurgiens-dentistes en plus pour répondre à la demande. Autant de professionnels qu'il faut attirer. Raison, pour laquelle, la CTG a organisé ce salon des métiers du médico-social au lycée Lama-Prévot.

Salon des métiers médico-social au lycée Lama-Prévot de Rémire-Montjoly

Des attentes parmi le public visiteur

Une journée, donc, pour faire connaître les métiers du médico-social. Lucien Bade est directeur de l'institut des Amériques. Selon lui, de nombreuses personnes s'intéressent à des formations dans ce domaine.

"Le CAP Petite Enfance est la formation qui rencontre le plus de succès. Au campus, les formations attirent les jeunes et moins jeunes. De nombreuses personnes en reconversion s'intéressent à ces métiers."

Parmi les visiteurs, à la recherche d'un emploi, Marion a profité de l'occasion pour prendre des informations. Son projet est d'accompagner les enfants en difficulté :

"J'ai pu voir des offres d'emploi qui m'intéressent et correspondent à mon diplôme. Ce salon est très appréciable car il y a une diversité de métiers que l'on peut découvrir et qui ne sont pas forcément connus."

Élève de terminale, Pascal aimerait poursuivre des études de médecine.

"J'ai pu discuté avec le campus des métiers et des qualifications qui a pu m'accompagner sur mon projet de faire PASS [études de médecine). Je sais que je devrais faire ma première année ici en Guyane et me spécialiser au fur et à mesure de mes études."

Il reste à espérer que ce salon ait suscité d'autres vocations parmi les visiteurs.