Une opération nationale d'abandon d'armes est menée jusqu'au 2 décembre 2022

Du 25 novembre au 2 décembre 2022, le Ministère de l'Intérieur déploie l'opération nationale d'abandon simplifié d'armes. En Guyane, où les armes de chasse circulent dangereusement, les détenteurs qui souhaitent abandonner leur objet ou régulariser leur situation de détention peuvent se rendre dans n'importe quelle brigade du territoire pour le faire.

Nouvelle opération de lutte contre les violences. Le Ministère de l’Intérieur mène - depuis le 25 novembre et jusqu'au 2 décembre prochain - une opération nationale d'abandon simplifié d'armes. Il s'agit d'une action libre et gratuite.

Durant cette période, les détenteurs d'armes peuvent : soit abandonner une arme, soit régulariser une situation de détention d'arme. Ils peuvent le faire dans toutes les brigades de Guyane.

Cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende pour une arme sans autorisation

La gendarmerie locale indique, d'ailleurs qu'aucun document de port d'arme ne sera exigé. Seule une pièce d'identité est demandée.

Les militaires rappellent que : "le fait de détenir une arme sans autorisation est un délit passible d'une amende et d'une peine d'emprisonnement." En ce qui concerne la catégorie B, les sanctions sont une peine de prison de cinq ans et une amende de 75 000 €.

La France compterait près de cinq millions de détenteurs légaux d’armes. En revanche, environ deux millions de personnes détiendraient des armes sans titre, principalement de chasse ou reliquats des Première et Seconde Guerres mondiales.