Utilisation de drone en Guyane : les règles à suivre et les zones à ne pas survoler

Drone au dessus de la forêt (illustration).
Les utilisateurs de drones sont désormais nombreux en France, mais aussi en Guyane. Ces engins volants sont soumis à une série de règles que le grand public ne connaît pas toujours. Pour éviter les infractions et utiliser son drone en toute légalité, la gendarmerie de Guyane a rappelé la réglementation et surtout les zones interdites.

"Les drones ne sont pas des jouets", rappellent les autorités dans un post sur leurs réseaux sociaux ce 20 septembre. Leur utilisation est, en effet, encadrée par la loi et le règlement de la Direction Générale de l'Aviation Civile. Voici les règles de base des drones de loisirs :

  • Avoir au moins 14 ans ;
  • Avoir obtenu l'examen en ligne en fonction de la classification du drone :
  • Enregistrer le drone en ligne (ici : https://alphatango.aviation-civile.gouv.fr/ )
  • Toujours garder son drone à vue ;
  • La vie privée d'autrui doit être respectée ;
  • Interdiction de survoler une foule ou un rassemblement ;
  • Le vol au-dessus de l’espace public en agglomération est interdit, tout comme le vol de nuit
  • Le vol au-dessus des sites sensibles et protégés est aussi interdit (terrains militaires, prisons, hôpitaux, sites industriels, monuments historiques, réserves naturelles et parcs nationaux)
  • La hauteur maximale de vol est de 150 mètres (voire moins à proximité des aérodromes ou zone des aéronefs militaires) ;
  • Pas de matières dangereuses à bord et pas de largage de charge

Le parc amazonien, les réserves naturelles et le CNES, zones interdites

Les gendarmes de Guyane ont également indiqué des zones interdites pour les drones sur le territoire, à savoir : le Parc Amazonien de Guyane, les réserves naturelles (les Marais de Kaw, l'Amana, les Îles du Grand et Petit Connétable, la Trinité, les Nouragues) et enfin toute la zone du Centre National de d'Études Spatiales (CNES) de Kourou, c'est-à-dire de Sinnamary à Macouria, de la Montagne des Singes jusqu’aux Îles du Salut.

Pour vérifier les zones qui peuvent être survolées, il existe le site du Service de l'Information de l'Aéronotique avec le visualiseur AIP ou l'application SOFIA VAC.