Pour l’instant, il n’y a pas lieu de s’alarmer outre mesure. Une personne, maintenant guérie, qui présentait les signes a été détectée à son retour d’un voyage fin avril où elle aurait pu être contaminée. Elle aurait transmis le virus à une autre personne résidant sous le même toit et placée maintenant en isolement et sous surveillance. Son état de santé est stable et ne présente pas d’inquiétude.
Que faut-il savoir de la variole du singe ou monkeypox ?
« Le Monkeypox est une maladie infectieuse due à un othopoxvirus. Cette maladie est habituellement transmise à l’Homme dans les zones forestières d’Afrique du Centre et de l’Ouest par des rongeurs sauvages ou des primates, mais une transmission inter-humaine est également possible, en particulier au sein du foyer familial ou en milieu de soin. », explique le communiqué de l’ARS Guyane.
Un virus très contagieux
Le virus Monkeypox peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…).
On peut également se contaminer au contact de l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain…). Il est donc important que les malades respectent un isolement pendant toute la durée de la maladie (jusqu’à disparition des dernières croutes, le plus souvent 3 semaines).
L’infection par le virus Monkeypox débute par des symptômes grippaux ainsi qu’une éruption cutanée principalement sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds. Les muqueuses sont également concernées, dans la bouche et la région génitale. L’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours. La phase de fièvre dure environ 1 à 3 jours. La maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de deux à 3 semaines.
Sources ARS