Jusqu’au 27 octobre prochain, 184 pères synodaux, dont 113 proviennent des conférences épiscopales de pays amazoniens et une cinquantaine d’auditeurs et d’auditrices vont réfléchir sur l’avenir de l’Amazonie. L'évêque de Cayenne, Monseigneur Lafont participe à ces travaux.
C’est parce que la forêt amazonienne est une région très menacée, que le Pape a décidé de ce synode. Pour le premier Pape sud-américain, l'Amazonie est une région, qu’il a qualifié de « poumon d'une importance capitale pour notre planète ». La Guyane est présente à Rome, en la personne de Monseigneur Lafont, évêque de Cayenne. Dans un entretien publié sur le site internet du Vatican (Vatican News), il s'est attardé en particulier sur la situation du Surinam : « beaucoup s'y sentent abandonnés par l'État, il y a un manque de reconnaissance de droits, les jeunes vivent souvent éloignés de leurs parents, et la culture traditionnelle n'est donc plus transmise. »