Véra Zulémaro est reconnu coupable de violence avec arme et séquestration. Son avocat a déclaré qu'il ne souhaite pas faire appel.
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Après plus de trois heures de séance, le tribunal correctionnel de Cayenne a tranché. Véra Zulémaro est reconnu coupable de violence avec arme et séquestration.
Le Kouroucien est condamné à 15 mois d’emprisonnement dont 6 mois probatoires (avec sursis et mise à l’épreuve).
Malgré un discours au cours duquel le prévenu a continué de clamer son innocence, excusant les faits violents au titre de la légitime défense, toutes les réquisitions de la procureure de la République ont été suivies. Cette dernière invoquant plutôt "la vengeance et un prévenu qui a préféré faire justice soi même".
Véra Zulémaro bénéficie de deux mois pour indemniser les victimes (des compensations financières de 500 et de 1000 euros au titre des préjudices moraux et physiques subis). S’ajoutent aussi une révocation du sursis de 3 mois d’une précédente condamnation en 2019. Et d’une interdiction du port d’arme pendant 5 ans.
Une condamnation sans mandat de dépôt, ce qui signifie que le prévenu ne devrait pas faire de peine de prison. Son avocat, maître Tshéfu, ne souhaite pas faire appel.
Il était soutenu par l'association Trop Violans qui a organisé un défilé à Kourou le 25 juillet dernier. Les soutiens étaient rassemblés à l'extérieur du tribunal en attente du verdict.
Le Kouroucien est condamné à 15 mois d’emprisonnement dont 6 mois probatoires (avec sursis et mise à l’épreuve).
Malgré un discours au cours duquel le prévenu a continué de clamer son innocence, excusant les faits violents au titre de la légitime défense, toutes les réquisitions de la procureure de la République ont été suivies. Cette dernière invoquant plutôt "la vengeance et un prévenu qui a préféré faire justice soi même".
Véra Zulémaro bénéficie de deux mois pour indemniser les victimes (des compensations financières de 500 et de 1000 euros au titre des préjudices moraux et physiques subis). S’ajoutent aussi une révocation du sursis de 3 mois d’une précédente condamnation en 2019. Et d’une interdiction du port d’arme pendant 5 ans.
Une condamnation sans mandat de dépôt, ce qui signifie que le prévenu ne devrait pas faire de peine de prison. Son avocat, maître Tshéfu, ne souhaite pas faire appel.
Rappel des faits
Dans la soirée du 10 juillet, plusieurs objets sont dérobés au domicile d'une famille de Kourou. Prévenus dans la soirée par le fils de la propriétaire des lieux les gendarmes se rendent sur place le lendemain matin pour faire les constatations. Le 12 juillet au soir, la gendarmerie est informée d'une "agression violente de deux SDF de Kourou par un individu porteur d'une planche en bois cloutée" selon le parquet. Les deux victimes bénéficient alors de l'équivalent de 6 et 10 jours d'ITT, les médecins constatant "des perforations de la peau à plusieurs endroits". "Les victimes relataient avoir été abordées par un individu qui leur a demandé s'ils avaient le nom du voleur" a précisé le parquet, lors de sa communication sur cette affaire. "Une des victimes ajoute qu'après avoir été frappée, le mis en cause l'a ligotée et s'apprêtait à le mettre dans sa voiture quand un témoin est intervenu". L'enquête révélera ensuite que le fils de la victime du cambriolage commis le 10 juillet est l'auteur de ces actes. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits, en expliquant que les SDF l'auraient agressé l'un à la suite de l'autre. Véra Zulémaro a été déféré au parquet pour violences aggravées et tentative d'enlèvement, puis placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès.Il était soutenu par l'association Trop Violans qui a organisé un défilé à Kourou le 25 juillet dernier. Les soutiens étaient rassemblés à l'extérieur du tribunal en attente du verdict.