Dans un premier reportage diffusé le 13 novembre, la rédaction évoquait les conditions de vie de demandeurs d'asile accueillis au centre de La Verdure.
La préfecture de Guyane réagit à cette situation à travers l'intervention de Jacqueline Mercury-Giorgetti, sous-préfète chargée de mission et commissaire à la lutte contre la pauvreté.
Il faut d'abord rappeler que nous avons tenu nos engagements d'évacuer la place des Amandiers. Un engagement que l'on avait pris auprès de la maire de Cayenne. On a procédé à cette évacuation, à peu près 400 personnes, on en a hébergées plus de 200 qui étaient spécialement vulnérables.
C'est donc l'autre partie des personnes évacuées qui se retrouve au centre La Verdure, en attente d'être hébergée.
"On a déjà apporté beaucoup de réponses"
En ce qui concerne les conditions d'hygiène, les services de l'État, représentés par Jacqueline Mercury-Giorgetti, affirment que des réponses ont déjà été données.
On a déjà apporté beaucoup de réponses sur ce site. D'abord la réponse alimentaire, puisque dès le départ, au travers de l'opération Humanity First, il y a un repas par jour qui leur est apporté. Ensuite, des réponses aussi en termes de tentes sous toile, puisqu'on a équipé le site avec des grandes tentes pour ceux qui n'en avaient pas.
La sous-préfète précise également que deux cuves de 1 000 litres chacune ont été déposées au centre d'accueil ce 14 novembre. Quant aux blocs sanitaires, "ils sont posés mais il y a besoin de les raccorder à la distribution d'eau", dit-elle. Pour l'électricité, "c'est en cours", ajoute Jacqueline Mercury-Giorgetti.
Pendant ce temps, au sein de l'aire d'accueil La Verdure, des mères de famille doivent élever leurs enfants dans des conditions très précaires.
🎥 Nikerson PERDIUS et Frédéric LARZABAL en ont rencontré deux.