Patrick Wong est agriculteur. Voilà quelques années qu’il a décidé de produire du parépou en petite quantité. Sur sa plantation, en 2023, il compte malgré tout une centaine d’arbres. "A l'époque, les parépous avaient un certain prix", explique l'agriculteur.
De la patience et des connaissances
Le parépou pousse sur un palmier d’une hauteur de 6 à 10 mètres garnis d’épine. Patrick utilise l’échelle ou une perche qu’il a conçu pour y grimper. De couleur verte, orange ou rouge, difficile pour le néophyte de savoir quand le parépou est bon pour la cueillette.
C'est une question d'habitude. Il y a des parépous qui restent verts et d'autres qui prennent de la couleur.
Patrick WONG, agriculteur
Patrick met un point d’honneur à utiliser que des engrais naturels. La qualité du fruit peut être très disparate selon le lieu la terre ou les engrais utilisés. Il faut quatre à cinq ans pour récolter les premiers fruits. Patrick, depuis peu, s’est lancé dans la transformation du parépou.
Des parépous transformés pour une consommation hors-saison
"Comme c'est un produit saisonnier qui donne une fois par année, pour que les gens puissent l'avoir tout au long de l'année, je le transforme", expique Patrick Wong. De la cuisson classique, à la confiture en passant par le gratin, l’imagination de l’agriculteur est sans limite.
Il y a des parépous confits et stérilisés en bocal, qu'on peut garder tout au court de l'année ; puis il y a la confiture de parépous qui a eu un grand succès au salon du tourisme.
Patrick WONG, agriculteur
Patrick ne compte pas s’arrêter là. A l’écoute de ses clients, il dit se lancer dans la confection d’une confiture de parépou pimenté accompagné de foie gras. Visiblement le parépou à de l’avenir.
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