Depuis 2004, les passagers qui volent dans l’Union européenne bénéficient d’une protection spéciale octroyée par le Parlement européen qui permet l’indemnisation du désagrément.
Une compagnie aérienne est dans l'obligation de prendre en charge ses passagers et de les indemniser en cas d’un retard de vol important.
Pour un vol entre la Guyane et l’hexagone, le retard doit être d'au moins trois heures pour espérer bénéficier d’une compensation financière d’environ 400 euros.
Pendant l’attente, la compagnie doit fournir des rafraîchissements, une collation à ses passagers, prendre en charge les frais d'hôtel et de transfert, si le prochain vol ne peut avoir lieu avant le lendemain. Le remboursement total du vol n'est possible qu'à deux conditions, si le retard est d'au moins cinq heures et si le passager renonce à son voyage.
En cas d'annulation du vol, le règlement européen prévoit que chaque passager est en mesure de demander une indemnisation en plus de son réacheminement ou du remboursement du billet. Toutefois, l’indemnisation n’est pas obligatoire, si le passager a été informé de l’annulation par la compagnie deux semaines avant l’heure de départ ou si la compagnie aérienne prouve que l’annulation est due à des circonstances extraordinaires ou à un cas de force majeure. Comme des conditions météorologiques extrêmes, des problèmes de sécurité, des grèves imprévues.
Dans la plupart des cas, l'indemnisation n'est ni immédiate ni automatique. C'est au passager de la solliciter en adressant une réclamation ou une demande d'indemnisation auprès du service clientèle de la compagnie aérienne.