Dans cette localité de la commune de Bandrélé au sud de Mayotte, les dégâts causés par les fortes précipitations de ces derniers jours sont aussi importants que dans toute l’île
•
Les constructions près des ravines sont en parties emportées ou inondées et les habitants attendent la fin de la saison des pluies pour tenter de reconstruire. A Hamoura, il y a un quartier entier qui est construit pratiquement sur la plage. Des habitations sans véritables fondations et donc fragilisées.
L’absence de système d’évacuation et de canalisation fait que les eaux des fortes pluies de ces derniers jours se sont engouffrées dans les habitations. Un autre danger guette ces familles. En période de grandes marées, c’est la mer qui vient jusqu’aux pieds des maisons. Une vague un peu plus grande que d’habitude peut provoquer une catastrophe. Les personnes rencontrées sur la plage racontent volontiers leur angoisse de voir, un jour, leur village pris entre les eaux de pluies et une grosse vague. Et pourtant, peux osent se plaindre. La grande majorité de ces habitants sont des étrangers souvent en situation irrégulière. Hamouro a déjà fait la Une des journaux quand le maire de Bandrélé avait brutalement fait démolir ces constructions illégales.
Devant la contestation d’associations, le premier magistrat avait reculé. Ceux qui avaient voulu faire de ces lieux, un quartier martyr en mobilisant des réseaux nationaux sont partis. Et depuis la situation est figée et le bidonville de Hamoura est encore là, les pieds dans les eaux ; les eaux de pluies et les eaux de mer.
L’absence de système d’évacuation et de canalisation fait que les eaux des fortes pluies de ces derniers jours se sont engouffrées dans les habitations. Un autre danger guette ces familles. En période de grandes marées, c’est la mer qui vient jusqu’aux pieds des maisons. Une vague un peu plus grande que d’habitude peut provoquer une catastrophe. Les personnes rencontrées sur la plage racontent volontiers leur angoisse de voir, un jour, leur village pris entre les eaux de pluies et une grosse vague. Et pourtant, peux osent se plaindre. La grande majorité de ces habitants sont des étrangers souvent en situation irrégulière. Hamouro a déjà fait la Une des journaux quand le maire de Bandrélé avait brutalement fait démolir ces constructions illégales.
Devant la contestation d’associations, le premier magistrat avait reculé. Ceux qui avaient voulu faire de ces lieux, un quartier martyr en mobilisant des réseaux nationaux sont partis. Et depuis la situation est figée et le bidonville de Hamoura est encore là, les pieds dans les eaux ; les eaux de pluies et les eaux de mer.