Immigration clandestine, avec beaucoup d’imagination

Derrière les grandes soirées festives nocturnes de La plage Dzouna, à Bambo dans la commune de Bandrélé, se cacherait des débarquements de jeunes femmes malgaches. Tout le monde en parle dans le sud de Mayotte
C’est un voilier venu directement de Nosy-Be qui ferait les rotations quasi hebdomadaires. Avec beaucoup d’humour que certains ont rebaptisé cette plage prisée par les vacanciers, Ramena. Ramena est en fait une belle station balnéaire à une vingtaine de kilomètres de  Diégo-Suarès au nord de Madagascar.

La communauté malgache de l’île organise souvent des fêtes à Bambo. Pratiquement toutes les fins de semaine. Des festivités qui réunissent de nombreuses personnes, pas seulement des originaires de la grande île. Elles durent souvent jusqu’à des heures assez avancées.
Cela crée une ambiance particulière dans ce coin paisible habituellement. Pour mettre fin à cette situation, le maire de Bandrélé a pris un arrêté qui réglemente l’installation sur les plages de sa commune qui en compte pas moins d’une demie douzaine.
Quand à une filière d’immigration clandestine qui utiliserait les lieux comme point de chute à la faveur des nuits agitées  sur la plage, il s’agit d’une rumeur de plus en plus insistante.  Mais les témoignages sur place convergent et sont unanimes. "Le site est devenu la plage de débarquement privilégié d'une immigration clandestine particulière..."