Immobilier : le marché calédonien se stabilise

Le marché immobilier calédonien s’est stabilisé l'an dernier. Pas de nouvelle baisse des transactions après une année 2019 compliquée, il repart même à la hausse. En 2020, l’Isee constate un rebond malgré un contexte toujours tendu, mais ce marché continue sa mutation.

Davantage d'achats de villas que d’appartements, c’est la nouveauté de l’année 2020 en termes d'immobilier, selon les chiffres publiés par l’Institut de la statistique et des études économiques.

Les villas ont le vent en poupe

L’achat de maison représente 42% des transactions, c’est 7% de plus en un an, quand l’achat d’appartements tombe de 5%. Pour un total de 40% des affaires. Et surtout, ce sont des résidences principales qui sont achetées, selon Olivier Fagnot, directeur de l'Isee.

Les personnes achètent davantage leur résidence principale, ils achètent avant tout pour se loger. Alors qu’avant, on avait un certain nombre de personnes qui achetaient en investissement locatif, et ce n’est plus le cas maintenant, parce qu’il n’est plus rentable.

Olivier Fagnot, directeur de l'Isee

Et si les achats de maisons principales se portent bien, pour la location, c’est une autre histoire, explique Léonie Charbonnier, agente immobilier dans le Grand Nouméa.

Le turn-over qui se crée se sont des personnes sur le territoire. Même s'ils libèrent un bien et qu’ils en louent un autre, il y aura toujours un bien à louer. On est toujours sur le même problème qu’il n’y a pas assez d’arrivées sur le territoire et plus de départs.

Léonie Charbonnier, agente immobilier dans le Grand Nouméa

 

En 2020, 1960 transactions immobilières ont été conclues pour ce qui est de l’habitat (appartements, maisons et terrains à bâtir). Un peu moins de la moitié rien que pour Nouméa. Cela représente plus de 55 milliards de francs. 

Mathieu Ruiz Barraud avec Caroline Antic-Martin et Cédric Michaut : 

©nouvellecaledonie

Le président de l'association des agences immobilières était par ailleurs l'invité de la matinale radio, ce jeudi. Retrouvez ici l'entretien de Divy Bartra avec Charlotte Mestre.