Jamaïque : l’heure du bambou a sonné

Plantation de bambou. Un potentiel de 60 milliards d'euros pour la Caraïbe.
Les cultures traditionnelles de la Caraïbe tel le sucre, la banane, le café, le cacao et les épices ne suffisent plus. Un élu de la Jamaïque propose une nouvelle orientation vers l’industrie du bambou. Un potentiel de 60 milliards d’euros selon lui.
À la Jamaïque le sénateur Ruel Reid, ministre de l'Éducation, de la Jeunesse et de l'Information, a déclaré que le développement d'une industrie régionale du bambou est essentiel pour diversifier davantage l'offre de produits agricoles des pays de la Caraïbe.
Une déclaration faite cette semaine lors d’un symposium international sur le bambou qui se tenait à Kingston la capitale de la Jamaïque.
 

Fort potentiel


Pour cet élu jamaïcain, plusieurs pays reconnaissent le potentiel considérable de l'industrie du bambou et sont prêts à promouvoir vigoureusement cette belle aventure à l'épreuve des changements climatiques et capable d'atténuer l'impact des catastrophes naturelles, considérées comme la plus grande menace du secteur agricole.
 

Produit écologique


Le ministre a encore déclaré qu’il "pense qu'une industrie du bambou, peut déboucher sur la production de charbon de bois et sur une large gamme d'autres produits écologiques pouvant remplacer les emballages plastiques”.
 

Feuille de route


Au sein de la Communauté des Caraïbes (Caricom) se dégage un consensus sur l'élaboration d'une feuille de route pour un nouveau programme régional - Bamboo for the Caribbean - permettant aux États membres d'exploiter pleinement le potentiel de leurs ressources en bambou.
Ce symposium de Kingston sur le bambou a constitué le premier forum du genre dans l'hémisphère occidental.