Avec une rentrée d’ores et déjà décalée à Maripasoula, et des établissements scolaires sous surveillance à Grand-Santi.
L’académie ne compte pour l’instant aucun élève testé positif au coronavirus.
« Aujourd’hui nous avons quatre cas, c’est que des adultes, nous n’avons aucun cas avéré chez un élève. La rentrée se fait progressivement à Grand-Santi, mais nous sommes en observation. En fonction de cela, nous allons décider si on donne un temps supplémentaire ou si la rentrée peut se faire en continuité ».
Le cas des élèves frontaliers
La situation des élèves scolarisés en Guyane tout en résidant au Brésil et au Surinam reste inchangée : les frontières étant toujours fermées, ils ne peuvent rejoindre leur classe.
Le rectorat estime qu’ils seraient une centaine dans cette situation sur la rive brésilienne de l’Oyapock. Et deux fois plus au Suriname.
« Dans l’Ouest, si on prend les 1er et second degrés, oui entre les écoles ça fait à peu près une centaine et puis dans les collèges et lycées du côté de Saint-Laurent, Apatou et ailleurs, ça fait quelque chose comme 250 élèves c’est vrai, mais qu’on suit de très près parce qu’on a les adresses, on a les familles, on est en contact avec les familles et on essaie de trouver des solutions au plus vite ».
Quant aux centaines d’élèves inscrits sur liste d’attente, il y a encore quelques jours, le temps d’intégrer un établissement scolaire, le recteur affirme que le problème est en passe d’être entièrement résolu dans le secondaire.
« Les dernières informations que j’avais qui datent d’hier, c’était 10 élèves pour rentrer en seconde. Voilà, c’est-à-dire, il y a des permutations, beaucoup de gens qui ont été affectés ici qui veulent aller là-bas, mais dans les affectations strictes – collèges et lycées – nous avons une dizaine d’élèves ».
Pour le premier degré, le rectorat ne mentionne aucun chiffre en précisant que ce sont les communes qui assurent les inscriptions en primaire et maternelle.