Étant les derniers en date, les chiffres officiels du recensement de 2011 vont jouer un rôle déterminant aux élections municipales de mars prochain. Il faut savoir que la population légale fixe le mode de scrutin pour chaque commune. Elle détermine le financement de la campagne électorale et surtout le nombre de conseillers municipaux.
Des changements à l’horizon
C’est à Saint-Laurent-du-Maroni que les effets de la démographie sur les élections seront le plus visibles. La commune compte désormais plus 40 000 habitants. Grâce à cette augmentation, le nombre d’élus passera de 39 à
Des changements à l’intérieur
A l’intérieur du territoire guyanais, quelques modifications sont à prévoir. A Papaïchton, le nombre d’habitants franchit la barre des 5 000. Conséquence, cette commune toujours enclavée va posséder 29 conseillers contre 27 en vigueur actuellement. Pas de changement dans les autres communes qui devront attendre une évolution notable du nombre de leurs habitants. C’est le cas à Matoury où la population avoisine les 30 000 habitants sans pour autant atteindre ce seuil qui lui permettrait de passer de 35 à 39 élus.
Kourou, Cayenne et les autres
La ville de Kourou conserve également ses 35 conseillers municipaux. Même chose pour Cayenne avec ses 45 élus. Avec un peu moins de 10 000 habitants, Maripasoula, Mana, Macouria n’auront pas le privilège d’avoir 33 conseillers. Ces communes garderont 29 élus. Un nombre qui restera en vigueur également à Apatou et Grand-Santi. Ouanary avec 109 habitants et Saül, 153, sont les communes les moins peuplées de Guyane. Elles demeureront avec 11 conseillers municipaux.
Reportage : Nikerson Perdius et Sylvian Chen-Kuo-Chang