La France frappée par un attentat meurtrier à Charlie Hebdo

Le siège de Charlie Hebdo, à Paris. (GOOGLE STREET VIEW)
Ce mercredi matin le plus grave attentat que la France ait jamais connu s'est déroulé à Charlie Hebdo, à Paris. Son bilan provisoire fait état de 12 morts dont les très emblématiques dessinateurs Cabu, Wolinski, Charb et Tignous, historiquement lié à l’hebdomadaire satirique.
Ce matin le siège de l'Hebdomadaire Charlie Hebdo est frappé par un attentat meurtrier. 12 morts sont à déplorer parmi lesquels les dessinateurs Cabu, Wolinski, Charb et Tignous. Une dizaine autres personnes sont également blessées. Pour quatre d’entre elles le pronostic vital serait engagé.


Réactions

Le chef de l'Etat, François Hollande, a parlé devant les lieux du drame d'un attentat "terroriste".
Rien n'a été revendiqué encore, mais des vidéos d'une Citröen noir dévoilent deux jeunes hommes qui disent "avoir vengé le prophète".
Retour sur les faits avec Fabienne Acosta :

Fabienne Acosta/ Charlie Hebdo


L’attentat a suscité de nombreuses réactions de la part de la presse, des acteurs politiques, ou de la société civile, en France et à l’étranger.
Quelques exemples avec ce micro- trottoir et des impressions recueillies en plusieurs endroits de Guadeloupe :

Micro- trottoir attentat Charlie Hebdo

(Propos recueillis par Pascal Pétrine)


Messages sur les réseaux sociaux

L’assemblée nationale appelle à « l’unité nationale »

Le compte Twitter de François Hollande revient également sur les faits :

La Ministre des Outremers elle a fait part de son indignation :

Victorin Lurel, Président de la région Guadeloupe, lors de l’enregistrement de sa réaction à Guadeloupe1ère :

John Kerry, le Secrétaire d’Etat des Etats- Unis s’est également exprimé en français et notamment à propos de la liberté d’expression et de la liberté de la presse :

 


#JeSuisCharlie

Sur sa page d’accueil, le site internet de Charlie Hebdo affiche une seule image, « Je suis Charlie ».
La phrase est simplement écrite en blanc sur un fond noir et un lien permet de la retrouver écrite dans différentes langues.
Sur la toile, de nombreuses personnes reprennent « Je suis Charlie » en tant qu’image d’avatar ou publient ces trois mots sur leur site, profils, blogs etc. pour manifester leur solidarité envers le magazine.