La frontière franco-surinamienne sous surveillance à Albina

La frontière Franco surinamaise est surveillée de près par le ministère de la Défense du Suriname. En effet, les activités commerciales sur le fleuve du Maroni en temps de pandémie inquiète les autorités.

La ministre de la Défense surinamienne a renforcé la surveillance à la frontière Suriname-Guyane. Une nouvelle stratégie de l’État pour limiter la propagation du virus dans cette zone géographique. Krishna Mathoera espère ainsi contrôler l’afflux de personnes entrant dans le pays. 

Krishna Mathoera, Ministre de la Défense au Suriname

Selon les dispositifs sanitaires mises en place au Suriname, seuls les déplacements essentiels sont autorisés. Seulement, l’activité au niveau des frontières franco-surinamiennes compromettent l'application de ces mesures. En période scolaire, des enfants traversent le fleuve pour aller à l’école en Guyane, en même temps que les Surinamiens qui ont un emploi à Saint-Laurent-du-Maroni.

Une circulation qui va dans les deux sens.

Des Surinamiens qui vivent en Guyane française, ont des parcelles agricoles dans leur pays d’origine et doivent s’y rendre régulièrement à titre exemple. De plus, les differents trafics commerciaux qui existent entre les deux régions, rajoutent une pression supplémentaire pour les autorités.

Une zone géographique où l’État tient à préserver le contrôle des flux à ces frontières. Le renforcement militaire mise en place par le ministère de la défense a d’ores et déjà porté ses fruits : l’afflux de personnes a diminué considérablement selon les autorités. 

Des forces de l’Armée qui ne disposent pas pour le moment, des pouvoirs requis pour effectuer leurs tâches correctement. La ministre promet d’y remédier dans les prochains jours car ces militaires sont devenus un soutien de poids pour la police du Suriname.