La grève continue à l'usine Didier

Les grévistes bloquent l'accès à l'usine Didier à Fort-de-France
18 des 39 salariés de l'usine Didier à Fort-de-France sont en grève depuis neuf jours. Direction et grévistes ne s'entendent pas sur le montant de la revalorisation salariale. En attendant l'entreprise perd des parts de marché.
9 jours de grève pour les salariés de l’usine Didier à Fort-de-France. Les 18 grévistes sur les 39 salariés de l'entreprise sont toujours sur les barrages érigés de jour comme de nuit et aucun camion ne sort. Une réunion entre la direction et les salariés n’a pas permis d’avancer sur la question des hausses de salaires. Les salariés ont revu leur demande à la baisse, 75 euros au lieu de 100 pour les salaires de base et 580 euros au lieu des 600 demandés au départ concernant  la prime annuelle.
Franck Céréyon est cariste à la fontaine Didier et membre de la CGTM.

Gréviste Didier

La direction craint une mise en péril de l'entreprise
Patrice Garcin, directeur général de la fontaine Didier, déplore le blocage de l'entreprise depuis 9 jours. "Nous n'avons aucun chiffre d’affaires et l’absence sur le marché se fait ressentir. Accéder à la demande des grévistes, représenterait un surcoût de plus de 92 000 euros par an pour l'entreprise, assure son directeur.
La direction de l'entreprise Didier refuse le montant de l'augmentation de salaire demandé par les grévites ©martinique
Patrice Garcin en profite pour rappeler que les salariés de fontaine Didier perçoivent l'équivalent d'un 13e mois. Accepter la demande syndicale reviendrait à rajouter un 14e mois, "c’est mettre en péril une entreprise qui jusque là avait un bon rapport avec ses employés", dit-il sur un ton fataliste.