La 47e solitaire du Figaro partira dimanche prochain 19 juin, de Deauville. Au départ 39 voiliers et parmi eux, "Faun Environnement - Martinique Destination voile", bateau barré par Arnaud Godart-Philippe, porte drapeau d’un projet ambitieux : développer la voile sportive en Martinique.
La Solitaire du Figaro est l’une des courses les plus prisées de la voile sportive en France. Une porte d’entrée incontournable dans l’élite de monde nautique. Une course technique, à étapes, où des amateurs côtoient des navigateurs de renom sur des voiliers identiques, en monotypie.
Durant près d'un mois, 39 skippers vont s'affronter sur un plan d'eau très exigeant ; c’est cette vitrine que s’est offerte le projet "Martinique Destination Voile" en parrainant le bateau d’Arnaud Godart-Philippe, (5e participation à la Solitaire Bompard-Le Figaro).
Baptisé le week end dernier (dimanche 12 juin), à Deauville (Calvados), son voilier porte désormais sur ses grandes voiles bleues, bien visibles, les couleurs de la Martinique. Le parrain pour l’occasion n’était autre que le chanteur Philip Lavil. Mais derrière cet enjeu sportif et médiatique, c’est tout un projet qui est porté de longue date par des passionnés de la régate et de la Martinique.
Durant près d'un mois, 39 skippers vont s'affronter sur un plan d'eau très exigeant ; c’est cette vitrine que s’est offerte le projet "Martinique Destination Voile" en parrainant le bateau d’Arnaud Godart-Philippe, (5e participation à la Solitaire Bompard-Le Figaro).
Baptisé le week end dernier (dimanche 12 juin), à Deauville (Calvados), son voilier porte désormais sur ses grandes voiles bleues, bien visibles, les couleurs de la Martinique. Le parrain pour l’occasion n’était autre que le chanteur Philip Lavil. Mais derrière cet enjeu sportif et médiatique, c’est tout un projet qui est porté de longue date par des passionnés de la régate et de la Martinique.
L’ambition d’Éric Baray et de Jean Trudo
À l’origine, une rencontre entre deux skippers: le martiniquais Éric Baray et le breton Arnaud Godart-Philippe. Des passions communes, la mer, la compétition, et une envie de partager, de former, de faire découvrir ce monde de la mer à tant d’autres. L’idée germe il y a près de trois ans, puis associés à d’autres passionnés, le régatier et président du CERC (Caribbean European Racing Challenge) Jean Trudo et le chef d'entreprise Emmanuel Dubé , le projet "Martinique destination voile" voit le jour.
Tous sont désireux de faire découvrir la voile sportive aux jeunes de leur île, de la découverte jusqu'au haut niveau. Un projet alliant formation, insertion et développement de filières économiques et touristiques. L’objectif est même de doter chacune des 34 communes de la Martinique d’un bateau de compétition destiné à former les jeunes aux métiers de la mer (136 jeunes par an répartis sur 5 bases nautiques) et faire de la Martinique une "terre de champions des mers".
Tous sont désireux de faire découvrir la voile sportive aux jeunes de leur île, de la découverte jusqu'au haut niveau. Un projet alliant formation, insertion et développement de filières économiques et touristiques. L’objectif est même de doter chacune des 34 communes de la Martinique d’un bateau de compétition destiné à former les jeunes aux métiers de la mer (136 jeunes par an répartis sur 5 bases nautiques) et faire de la Martinique une "terre de champions des mers".
Une "économie bleue" à développer
Pour Jean Trudo, avec ce baptême d’un voilier de compétition aux couleurs du projet, c’est une première phase concrète de communication à grande échelle qui est lancée. Une façon de faire connaître cette ambition martiniquaise et de "replacer la Martinique sur la carte Voile". En parallèle, la phase de recrutement des jeunes -4 par commune, âgés de 16 à 25 ans- est lancée auprès des agences du pôle emploi. Le projet devrait s’étaler sur quatre ans. Une première année pour initier, orienter vers la voile et les métiers de la mer. Jusqu’à une ultime sélection, plus sportive celle-là, destinée à conduire dix de ces jeunes vers la compétition et la voile de haut niveau. C’est là que l’on retrouve, Arnaud Godart-Philippe.
Le skipper professionnel dirige chez lui à Camaret-sur-Mer, un centre de formation de haut niveau, "une écurie de course au large". A terme, il accueillera les meilleurs martiniquais sélectionnés. L’idée est de construire une passerelle avec la Bretagne et de bénéficier aussi bien de la qualité d’un des spots de voile les plus réputés d’Europe, que de l’expertise des professionnels de la mer.
Dimanche (19 juin) en prenant le large, "Faun Environnement - Martinique Destination voile", affichera en grand les ambitions de ces porteurs de projet bien décidés à voir une Martinique développer son "économie bleue" qui lui tend les bras.
Le skipper professionnel dirige chez lui à Camaret-sur-Mer, un centre de formation de haut niveau, "une écurie de course au large". A terme, il accueillera les meilleurs martiniquais sélectionnés. L’idée est de construire une passerelle avec la Bretagne et de bénéficier aussi bien de la qualité d’un des spots de voile les plus réputés d’Europe, que de l’expertise des professionnels de la mer.
Dimanche (19 juin) en prenant le large, "Faun Environnement - Martinique Destination voile", affichera en grand les ambitions de ces porteurs de projet bien décidés à voir une Martinique développer son "économie bleue" qui lui tend les bras.