"La partie visible de l'iceberg", cinquante carcasses de véhicules enlevées à Bandrélé

Depuis début mars, depuis la fin des barrages, 50 véhicules hors d’usage ont été enlevés à Bandrélé, dont 44 à proximité de la MJC de Nyambadao. La police municipale veut désormais s'attaquer aux carcasses de véhicules chez les particuliers.

La mairie de Bandrélé fait le ménage et se débarrasse des carcasses de voitures. Depuis début mars, avec la fin des barrages, la municipalité annonce avoir déjà enlevé 50 véhicules hors d'usage, dont 44 à proximité de la MJC de Nyambado. Trois autres véhicules ont été enlevés dans le village et trois à Dapani. La police municipale se charge de les recenser puis de faire appel à un prestataire pour s'en débarrasser.

"On a quand même bien travaillé pour la partie visible de l'iceberg", concède Jonathan Le Joyeux, chef de la police municipale de Bandrélé et de la police intercommunale de la CCSud. "C'étaient surtout des véhicules sur la voie publique, on a encore un certain nombre de véhicules qui ne sont pas recensés chez des particuliers." Dans ce cas, la procédure est plus complexe : c'est au particulier de se débarrasser de ses carcasses de véhicules, sinon la mairie peut le mettre en demeure. La voiture est ensuite enlevée et le particulier reçoit la facture de l'intervention du prestataire.

"Ce sont des fois des garagistes ou des gens qui gardent leurs anciens véhicules", précise le policier. "On en voit souvent lors des patrouilles, il y a pas mal de terrains avec des véhicules qui ont tous les signes d'un véhicule hors d'usage." Si cette partie de l'opération risque d'être plus fastidieuse, elle n'en demeure pas moins nécessaire selon lui. "On sait que ces véhicules deviennent ensuite des foyers à moustique et contiennent encore des liquides polluants", résume Jonathan Le Joyeux. "C'est un problème environnemental, de salubrité et de sécurité, on sait que des enfants vont régulièrement jouer à l'intérieur et c'est un problème."