La recherche génétique vise à améliorer la production bovine en Martinique

Production innovante de boeufs en Martinique. ©Martinique la 1ère
L’Union des Éleveurs de Bovins Brahman de Martinique est actuellement en quête d’une habilitation définitive. Depuis 15 ans, elle est la seule à détenir le fameux sésame de l’Union Européenne. Un document régulièrement renouvelé qui lui permet de faire de la recherche génétique en vue d’améliorer les troupeaux de brahman.

Les locaux de la Coopératives des Eleveurs Bovins de Martinique (Codem), à Places d’Armes au Lamentin abritent aussi le siège de l’Union des Eleveurs de Bovins Brahman (L’UEBB) qui a pour mission de répondre aux attentes des producteurs bovins sous un climat tropical. Il y va de la survie d’un cheptel d’origine indienne, issu du croisement de 3 races de zébu.

Le bœuf brahman avait débarqué aux Etats-Unis au début du 20e siècle, puis en Martinique, dans les années 50. Afin d’éviter l’affaiblissement du troupeau, des mélanges sont faits régulièrement avec d’autres espèces en provenance d’Europe. 

13 producteurs adhérent au programme 

Pour éviter les travers la consanguinité au sein de l’espèce, l’une des missions de l’UEBB est de trouver de nouvelles souches. Des embryons, par exemple, sont importés directement des Éats-Unis. Des semences congelées et homologuées sont aussi utilisées.

L’UEBB travaille en étroite collaboration avec la Codem et ses 90 membres. 13 de ces producteurs adhérent pleinement au programme indispensable à la production locale.

Production bovine en Martinique.

Selon les données les plus récentes datant de 2021, 21 000 tonnes de viandes ont été consommées en Martinique. Notre île en a produit 3 600 pour tous les types de viande…

En 2022, pour la seule filière bovine, sur les 4 440 tonnes achetées par les martiniquais, 3 720 provenaient de l’extérieur.

Les professionnels du secteur l'affirment "sur le plan local, la demande est là. La qualité aussi. Il faudrait juste augmenter la production". Une ambition pour l'instant limitée, en raison du nombre décroissant de professionnels du secteur...