La saison des goyaviers démarre à la Plaine des Palmistes

Goyaviers
Les vergers de goyaviers de la Plaine des Palmistes sont actuellement parsemés de ces petits fruits rouges acidulés. La saison, qui s’annonce belle, débute toutefois avec un peu de retard.

On les apprécie en gelée, en confiture voire tel quel, les goyaviers se dégustent de bien des manières. En effet, le mélange sucré-acidité qu’il procure séduit les consommateurs.

Une aubaine pour eux d’ailleurs, car la saison de la cueillette est lancée à la Plaine des Palmistes.

Plaine des Palmistes : la saison des goyaviers est lancée

Une belle saison qui s’annonce

Selon Pascaline Malbrouck, exploitante d’un verger de 4 hectares, la saison qui a démarré s’annonce excellente, même si elle démarre avec 15 jours de retard.

Il y a beaucoup de fruits qui commence à mûrir. Il y a encore des goyaviers verts sur pied dans les vergers.

Pascaline Malbrouck, exploitante d’un verger

Quant au goût, les petits fruits rouges ont actuellement un rapport acide-sucre qui tend plutôt vers l’acidulé.

Malgré la pluie, les goyaviers sont sucrés. Mais il y a toujours un petit goût acidulé.

Pascaline Malbrouck, exploitante d’un verger

En ce moment, le soleil se fait rare dans les hauts. Une absence d’ultraviolets qui influence le taux de sucre dans le fruit.

Pascaline, cultivatrice de goyaviers à la Plaine des Palmistes

Ainsi, les goyaviers actuels, parés d’un beau rouge cerise, sont plutôt bon pour les gelées ou encore les confitures. Les fruits, qui ont éclaté car trop gorgés d’eau avec les pluies, se destinent plutôt aux jus.

Il faudra attendre les goyaviers aux nuances de noir pour les apprécier en dégustation tel quel.

La saison des goyaviers se termine en général en juillet. L’exploitation de Pascaline Malbrouck produit en moyenne 20 à 25 tonnes.

Hommage à Raymond Boyer

Le verger de Pascaline Malbrouck était, autrefois, celui de Raymond Boyer, connu sous le pseudonyme du "roi des goyaviers."

Décédé tragiquement en décembre dernier, emporté par une crue, il n’avait personne pour reprendre l’exploitation. C’est sa belle-fille, Pascaline Malbrouck, qui se lancera finalement dans l’aventure.  

Pascaline, cultivatrice de goyaviers à la Plaine des Palmistes