Le dialogue inter-comorien dans sa phase finale

L'opposition estime qu'Azali Assoumani aurait dû laisser le siège de président de l'Union des Comores à la fin de son deuxième mandat prévue en mai 2021.
Aux Comores, le président Azali avait convoqué la classe politique et la société civile à un dialogue inter-comorien. Celui-ci se termine aujourd'hui avec pour ambition de "refonder le cadre juridique électoral" du pays et "assainir les mœurs politiques".

Redonner une nouvelle dynamique au pays en réunissant en un même espace de réflexion les partis politiques et la société civile de l'Union des Comores. C'était l'objectif du président Azali Assoumani en organisant le dialogue inter-comorien à Moroni. Près de 80 organisations ont décidé d'y participer. Certaines affirment avoir été marginalisées. D'autres comme le parti Juwa de l'ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi ou l'UPDC de son successeur Ikililou Dhoinine ont décidé de boycotter ce qu'ils estiment être une mascarade destinée à maintenir Azali Assoumani au pouvoir. Ces opposants estiment que le chef de l'Etat actuel a violé la Constitution et les accords de Fomboni de 2001 en se maintenant au pouvoir en 2021 au lieu de passer la main à un dirigeant natif d'Anjouan comme cela était prévu.

Pour le coordinateur de ce dialogue Mohamed Toihir, ces trois semaines de dialogue se sont bien déroulées. Dans les colonnes d'Al Watwan, il assure que des rapports seront rendus au chef de l'Etat sur les thèmes abordés et que de grandes décisions en sortiront.