Le Festival " les Révoltés du Monde" met à l’honneur les figures de la lutte contre l’oppression

La cinquième édition du Festival International du Film Documentaire de Martinique (FIFDM), "les révoltés du monde", se tiendra du jeudi 24 juin au 3 juillet 2021 dans 10 communes de Martinique. 

En cette année 2021, l'association Protea-Les Révoltés de l’Histoire, propose une sélection de plus de 14 films, dont 5 en avant-première mettant en scène des figures et des luttes, sources d’espoir en cette période d’incertitude. L'occasion de mieux connaître l'histoire des Afro-descendants.

 

 

►Le producteur-scénariste Frédréric Tyrode Saint-Louis, organisateur du festival, répond à nos questions.

Qu'allez-vous présenter lors de ce festival ?

Cette année, nous aurons dans notre programmation des documentaires, qui sont le reflet des mouvements sociaux, sociétaux, historiques, écologiques éventuellement, en rapport avec la lutte et la culture des Afro-descendants. Enfin, nous présentons trois films hors compétition autour de la black music à travers trois hommages à Patrick Saint-Eloi, Miles Davis et Aretha Franklin.

Frédréric Tyrode Saint-Louis

Quelles sont vos attentes pour cette 5e édition ?

L’objectif est de trouver notre public avec qui on communique et échange régulièrement depuis le mois de mars. Le plus massivement possible et dans les limites des jauges imparties mais au-delà de ça, c’est la qualité des débats, les échanges, la créativité qui vont se produire autour des films. Ce sont des œuvres qui à mon avis créent le débat et permettent de faire progresser la réflexion sur un monde nouveau, un monde meilleur.

 

Quelques mots sur le film d’ouverture "En route pour le milliard ?"

C’est vraiment un film coup de cœur, qui nous a vraiment touché. Déjà présent dans la sélection officielle Cannes 2021, avec un réalisateur qu’on connait bien puisque l’on avait passé, son avant-dernier film Maman Colonel à Madiana. C’est un hymne aux droits des handicapés parce que ce sont des hommes et des femmes comme les autres, en l’occurrence des victimes de guerre se battant pour leur droit et la reconnaissance. Nous sommes très fiers de l’avoir mis en ouverture et espérons créer un évènement, une empathie en donnant la parole à des gens totalement invisibles dans les médias et le grand public. 

Frédréric Tyrode Saint-Louis, organisateur du festival