Le paraclub de Pierrefonds à l’arrêt, 11 personnes au chômage partiel

Le paraclub de Pierrefonds est à l’arrêt depuis lundi 5 décembre
Depuis lundi 5 décembre, les parachutistes ne peuvent plus se poser sur la piste de l'aéroport de Pierrefonds, à Saint-Pierre. La décision, prise par la direction de l'aviation civile pour des raisons de sécurité, vient mettre un coup d'arrêt à l'activité du Para Club Bourbon. Le club est contraint de mettre son personnel en chômage partiel.

Le Para Club de Bourbon est fermé depuis lundi 5 décembre. Une décision prise par la direction de l'aviation civile pour des raisons de sécurité. Le service Aéroports et Navigations Aérienne, ANA, de la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile de l’Océan Indien, DSAC OI, estime que la piste d’atterrissage des parachutistes serait trop proche de la piste de décollage des avions.

Pour les employés, c’est la douche froide. Ils se retrouvent au chômage partiel.

Le reportage de Réunion La 1ère :

Depuis lundi 5 décembre, le Paraclub de Bourbon est à l’arrêt

11 personnes au chômage partiel

Techniciens, pilotes, moniteurs, personnels administratifs… Au total, 11 personnes de l’association se retrouvent au chômage partiel.

Crée il y a près d’un demi-siècle, le club compte près de 400 adhérents actifs. Parmi eux, Guillaume Gradel, qui est aussi formateur. Il est dans l’incompréhension : "ça me paraît très arbitraire. Ça fait quand même 46 ans qu’on est là. Je n’ai jamais rien eu, aucun accident. On a des procédures" commente-t-il.

La sécurité remise en cause

A l’origine du conflit : une demande de révision des conditions de sécurité, formulée par le nouveau responsable de la direction générale de l’aviation civile. Ce dernier ne se serait jamais rendu sur l’aéroport de Pierrefonds, ce qui sidère Guillaume Peyrot, le responsable du club. Il lui aurait par ailleurs fourni des propositions restées jusqu’à l’heure, sans réponse. Les usagers de Pierrefonds devaient en effet trouver des solutions pour traiter ce risque de collision, sous peine de voir leur activité être suspendue.

"On a demandé une rencontre avec la DGAC [direction générale de l'Aviation civile]. Ils n’ont jamais voulu nous rencontrer. On n’a aucune possibilité de discussions. Ça ne va que dans un sens : la fermeture, le blocage, la mise au chômage des gens sans aucune source d’amélioration" conclut Guillaume Peyrot.