Le pont d'Eskol bientôt ouvert aux poids lourds.

2 camions sont positionnés sur le pont de la crique Gabriel, le temps que les équipes techniques procèdent aux tests de charge. La maneuvre est répétée plusieurs fois. Il s'agit de vérifier au millimétre prés si le pont supporte bien le passage des poids lourds.

Samou Traore, chargé de la maitrise d’œuvre explique en quoi ces tests consistent.

On fait les épreuves de charge pour vérifier la déformation de l'ouvrage, voir si cette déformation est conforme à ce qui est attendu pour pouvoir donner un feu vert au maître d'ouvrage, la mairie de Roura, pour faire passer les véhicules sur l'ouvrage.

Samou Traoré, maîtrise d'oeuvre

Après 2 ans de patience et de marche à pied, Gilbert Gaillou a retrouvé l’usage de son véhicule sur la piste d’Eskol. La piste est toujours en mauvais état, mais ça roule ! Pour Gilbert Gaillou et ses 73 ans, ce pont c’est une libération.

Malgré l’effondrement du pont, Gilbert Gaillou est venu à pied sur sa plantation tous les jours, pour ne pas perdre ses récoltes et le fruit de son travail. Beaucoup de ses voisins ont quitté Eskol en raison de son enclavement, sans accès routier.

Il y a pas mal des gens qui sont partis. Maintenant , il y a la forêt. Avant ils travaillaient ici mais ils ont abandonné. Il vont peut être revenir maintenant qu'il y a le pont.

Gilbert Gaillou, agriculteur à Eskol

Gilbert Gaillou espère maintenant qu’avec ce nouveau pont, Eskol va retrouver ses habitants et peut être même en accueillir de nouveau.

C'est une nouvelle vie pour Eskol. les gens pourront construire, pourront investir. Je fais un appel aux gens d'Eskol ! Revenez à Eskol!

Gilbert Gaillou, agriculteur à Eskol

 

Avant l’effondrement du pont, une cinquantaine de personnes vivait dans le secteur d’Eskol à Roura.

Le reportage de Jocelyne Helgoualch et Yves Robin